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Page 82 Deux-Sèvres 1903

de la céramique, des articles de luxe (ameublement , bijouterie, etc.), des pétro les, du sel, du
poisson, etc.
Il cxporlc du bétail sur les marchés de Pari s et du centre, des mules et mulets en Espagne,
des chevaux, des grai nes fomragèrcs, des grains et farines, des huiles de colza et de noix, des
vins eL eaux-de-1·ie, des légumes, des peaux chamoisées et des gants, du bois de brosse, des
étolTes communes. de !”angélique, etc.
Le tonnage sur les ri1-ièrcs canalisées, en HIOO, s’est éle1·é à -H 345 T. s ur la Sèvre Niortaise, à
8ï44 T. sur le i\li gnon .. à ï28:î T. sur le canal de la Vieille-Au lise. Le lrnfic a surtout consisté en
produits agricoles et en· denrées alimentaire s, en engrais cL amendements, en matériaux de
construction et en bois de toute espèce (plus de U 700 T. de bois flottés). La navigation est
exclusivement locale. Le halage des bateaux se fait par main d’homme, pai· chevaux et à la voile.
La succursale de la Banque de France à Niort a occupé. Je 85° ra 11g sur ’12û, pour le chiffre
total de ses opérations . en 1QOO (22 320 050 fr. ). Niort possède une Chambre de Commerce dont
la circonscripL10n embrasse tout le dépa rtem ent des Deux-Sèvres.
Voies de communication
Chemins de fer (voie no rmal e)
(voie é troite).
Houles nationales …… .
Chemins de grande comm”” .
d’intérêt commun.
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Chemins vicinaux ordinaires . . …
Rivi ères navigables
Sèvrn i\ïortaise (long. dans le dép .)
l\Iignon . ( id. · )
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“~~.,~~~~il IORT se trouve au point de jonction de s ix lignes de chemins de
fer. Entourée de pépini ères eL de jm·dins maraîchers dont les produits
alimentent ses tables r épu tées, cette ville est surtout bàLie dans
une plaine sans carnctère, sa uf la pal’lic N. occupant une colline dont
un versant s’incline d’une fa çon assez abrnpLc à l’O. vei·s la rive g. de la
Sèvre Niorlaise eL au N. ‘ ‘ers la ril·e g . du rnisseau de L::imbon , affluent
qui forme , aux portes mêmes de la vill e, l’abondante source du Vivie r.
Les bords de la Sèvre y sont assez agréables : à peine a-t-elle frô lé les
prcmièrns consLrncLions de la cilé, en y décrivant une boucle presque
fermée, que sa rive g. es t dominée par les pentes boisées du Jardin des Plantes, tandis que
sur sa rive d. s’étendent de belles prairies. La rivière se divise en plusieurs bras, forme un
petit port sm· sa rive dr., met en mouvement plusieui·s usines. Plus loin, le vieux Château
élevé par Hem·i Il re fl è te clans ses eaux son donjon mass if. Tout en décrivant de nouveaux
méandres, elle dispar;iil vers 1’0. et gagne le Marais. Entre la gare et la rivière se trouve la
vaste place de la Bl’èche, flanquée d’un j oli Sqttal’e sur l’un de ses côlés. Les principales rues
de la ville, en général peu animée, sauf la nte VicloJ’- llugo, sur laquelle s’alignent les plus
b eaux magasins, sonl larges; celles de la partie accidentée au N. sont élroites, tortueuses et
montantes. La nie la plus intéressante est celle que l’on embrasse de la terrasse ombragée du
Jardin des Plantes.
On trouve encore de nombreux vestiges de l’ancie nne enceinte de Niort dans un certain
nombre de rues. Cette e nceinte, pa rtant au S.-0., près de l’entrée du port, gagne la place
St~Jean perpendiculairement à la rivière, lui reclcYient parnllèle, longe la place de la Brèche, suit
la rue des Remparts jusqu’à la place de SLJ’asbow·g , va rej oindre perpendiculairement la Sèvre, en
coupant un peu le qua1’tie1· de cavalerie pour border au S. le Jardin des Plantes et s uivre la
rive g. Le Donjon se trouve sur cc dernier front. C’est entre ces limites que la ville ancienne est
renfet·mée. La ville nouvell e s’est étendue dans deux directions: à l’E. vers la gare, à i’O. dans la
presqu’ile de la r ive cl. de la Sèvre.
Du vieux Château fort ifié des com tes de Poitou il ne reste debout que le Donjon, composé de
deux tours carrées avec tourelles cylind riques aux angles, toutes deux réunies par un corps de
bâtiment central, de date postérieure.
Niort a quelques monuments intéressants. Citons · d’abord l’ancien Hôtel de Ville, dit aussi,