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emboutissage_370 – Dimensions des flans

derie, du fait de l’écrouissage du métal pendant
l’emboutissa·ge. De plus, les pièc.es produites
par un même ollltillage sont absolument
interchangeables, la dernière passe les donnant
terminées et polies avec des dimensions varia,
nt de moins de 1; 5 0• de mm d’,une pièce à
l’au tire. ·
1 nconvénient. – Le seUJl inconv•énient de
l’emboutissage est la conception délicate des
outillages et leur usinage onéreux; mais, la
pratique d’ume part, et la fabrication en
·grande série, d’allltre part, interviennent, dans
une certaine mesure, pour riéduire les tâtonne-
. ments inévitables et l’amortissement du matériel.
.
Ecrouissage. – L’emboutissage, pour amener
des déformations perma.nentes très importantes
du métal, nécessite, d’abord, de grands
efforts de la p art des oUltils, et ensuite, donne
au métal un écrouissage én·ergique (voir
§170). ‘ .
Cet écrouissage a, powr effet d’augmenter la
charge de rupture du métal ainsi que la limite
élastique et de diminuer l’allongement en o/o;
en un mot, il le durcit et le rend fragile tout
comme le ferait une trempe, d’où la nécessité
de recuire les emboutis après certaines passes
pour redonner au métal ses qualités initiales,
jusqu’à un certain point.
Métaux emboutissables. – Un métal sera
d’arntanrt plus emboutis.sable à froid qu’il pourra
surpporteir de plus grands efforts sans devenir
trop fragile, par suite de l’écre>uissage,
c”est-à-dire qu’il sera plus malléable. ·
Les métaux emboutissables sont les suivants:
acier doux, fer blanuissaae,
et, pour éviter les déchirures, il est généraÎement
indispensable de former les emboutis en
plusiems passes entre lesquelles il est quelquefois
n~cessaire d’intercaler un ou plusieurs recuits.
L’ effort nécessaire pour effectuer une passe
est très difficile à déterminer; il faut surtout’
veiller à ce qu’il ne dépass·e pas la puissance
pour laquelle la presse a été construite, non
pas rparce que le bâti casserait – en général, il
est très larg~m ent ét abli, – mais parce que les
organes mobiles fatigueraient trop et s’lllscraient
rapidement.
Vitesse. – La vitesse des presses esrt essentiel1errnent
variable selon la nature des ,passes
et la puissance des machines; elle varie entre
150 et 200 cou,ps par minute pour les petites
presses, 40 et 50 coups par minute pour les
presses moyennes à engrenages réducteurs, enfin
10 ·et 15 coups par minute pour les grosses
presses.
Profondeur d’embo·utissage. – Théoriquement,
la profondeur d’emboutissage ne devra it
être limitée que par le flambage du poinçon;
pratiquement elle l’ est par la cc;mrse et la puissance
de Ia presse, ert surtout par l’écrouissage
àe l’embourti qui, une ·certaine limite dépassée,
est la cause d’un grand nombre de «loups» rlc
fabrication oc.casionnés par des déchirures du
métal.
Pratiquement, on arrive aux valeurs suivanrtes
pourle -rapport:
Pro.fon•deur de !’embouti
– Diamètl’te de la pièce
Fer blan.c: 1;3 au maximum,
Ader · doux: 3 à 4 i Aluminium: 4 à 5 , . .
Cuivre: 6 à 7 selon 1 epaisseur
Laiton: 7 à 8
du flan
Recuit. – Comme nous l’avons vu, l’emboutissage
écrouit fortement le métal, et, lorsque
les pièces à produire nécessitent un certain
nombl’e de passes, il est néoessairc de recuire
les emboutis entre cel’taiines d’entre elles, pour
pouvoir continUJer l’étirage.
Comme pour le revenu après trempe, il y a
intérêt à atrteindre progressivement et régulièrement
la t·empérature de re.cuit; il faUJt, en
effet, recuire suffisamment le mé.tal, mais ne
pas le brûler. Pour éviter les variations
brusques de température ert faire l’opération
plus éc•onomiqucment, on a toUJt avantage à
recuire de gl’andes masses de pièces.
Les fours employés dans l’in.dush·ie sont des
fours à coke, à gaz, à huile lourd.e et enfin des
fours électriques. Si les fours à huile lourde
sont ceux quii donnent l’exiploitation la plus
économique, les fours électriques assurent l’obtention
de la tempéirarture désirée avec plu~
d’exactitud.e et permettent, en outre, de fairt·
le Tecuit ·en atmosphère neutre, ce qui peut
être urtile dans ·certains cas.
L’encombrement des fours électriques est
très réduit et ils sont reiativ·ement légers, même
pour de grandes puissa1nces, ils ne dégagent
aucun gaz et ne nécessitent l’installation d’aucune
tuyauterie; grâce à une bonne calori~~gation,
le Tayonnement de chaleur est tres
minime; leur alimentation en ·énergie électrique
est, de rplus, très aisée à riélaliser. ToUJs ces
avantages permettent de placer ces appareils
tourt à côt.é des •presses, et, dans certains travaux
de grande série, de les intercaler entre
les différentes machines, de man.iè’re à réduire
au minimum la manutenrtion (fig. 848).
Le Tefroidissenient des pièces doit être lent
et se faire à l’abri de l’air rpour l’acier, l’aluminium,
le du!’alumin; au contraire, il doit
être très rapide et se fai•re à l’eau froiide pour
le laiton et le cuivre.
A titre d’indicartion nous donnons ci-après
la températl11I’e de recuit de quelques métaux:
Argent et or . …… . …. . .. Q50 ° C.
Nickel . . … .. ……… . … 500° C.
AllliIIlinium .. . . . . … … .. .. 380° C.
Du!’alumin … .. . .. . . …… 350° C.
Zinc …… . ………….. 150° C.
221. DETERMINATION D·Es DIMENSIONS
DES FLANS. – Il n’existe pas de
règle générale pour la ·détermination des · dimensions
des flans qui, en principe, ont une
forme analogUJe à celle du contour exté’rieur
des pièces embouties.
Seule, ·rexpérience raisonnée · permert de réduire
les essais indisipensables à tout lancement
de fabrication nouvelle. Aussi, ne fabriqu.
e-t-on les outils à déC?ouper que lorsque