emboutissage_376 – Considérations sur les outillages

porte le poinçon, l’autre C2 enveloppe le pré-‘
cédent en lui serv,ant de guid·e, coulisse luimême
entre les glissières du bâti, et porte le
serre-tôles. Ce deuxième coU!lisseau est commandé
soit par cames, soit par genouillères.
Le dlispositif par cames est simple, deux cames
fi.XJées sur l’aTlbre-vilebrequin .de la press~
rouJent surr deux gia1ets monté!& sur le coulisseau
porte serre-tôles et le font des,cendre tout
d’abord, puis le maintiennent immobile pendant
le travail d’emboutissage. Un fort ressort
de raippel fixé au bâti de la piresse fait remonter
le couHss,eau porte serre-tôles, dès que les
cames ne sont ,plus en prise avec les galets.
Quelquefois ce sont les carnes elles-mêmes qtli
effectuent cette opération, au moyen de rainures
surr les petites presses, ou d’un second
jeu ide galeits sur les moyennes.
Un dispositif de réglagle permet de faire
varier la press.ion suir les flan~ en agissant sur
1a distance qui sépare le press,e-flan de la matrice.
Fig. 864
Le reproche que l’on fait à ce système est
que même muni de ,galets, et surt-0ut dans ce
cas, l’usur,e des axes et des pairties glissantes
ou ·roulantes, fait v1a.rier la p.ression su·r la tôle.
Ce système convient pour les petites et
moyennes presses; pour les gl’osses, on lui
préfère le dispositif à genouillère qui a l’avantage
d’être plus énergique et plus robuste. Ce
dispositif comp.rend un quadruple jeu de
bielles et manivelles qui se mettent en ligne
pour abaisser le presse-flans . tant que dure
l’emboutissage (fig. 864).
La presse à double effet, combin,ée avec un
système ide serre-tôles supérieur, permet de
failre deux opélrations. d’étirage d’un seul coup
de presse.
2 ° Serre-Mies inférieurs. – Le serre-tôles
inférieur sert en général pornr les outils combinés
à découper et à emboutir, et, dans le cas
de flans découpés à l’avance, il sert d’extracteur
pour le poinçon, si ce deirnier est fix.é sur
la table d.e la presse.
La p1ression qu’il doit exercer sur le flan
est en général la réaction d’un ressoirt défoirmé
par le mouvement du coU!lisseau; Comme pour
les serre-tôles supérieurs on utilise les ressorts
méta11iques, les blocs de caoutchouc ou même
l”ai1r comprimé.
a) Ressorts métalliques. – Le dispositif (fig.
865) a été employé pour la première fois en
Fig. 865 – llachine il emboutir
à double e ffet (Système Bidaull) •
(If. Lapipe et Ch. IVi ttmann)
France par Bidault, il peut être monté soit
avec des I’essorts hélilcoïdaux (fig. 866), soit
avec des ressorts à lames (fig. 867). Le seirres
tôles S est soutenu 1par deux ou quatre chandelles
C qlli traversent la table T et appuient
pair l’intermédiaire d’un balancier B sur les
ressorts R solidaires du bâti au moyen des
tiges filetées t qui servent au réglag·e de leur