Dernières nouvelles
Accueil / Compresseurs d'air - Installations frigorifiques / Installations frigorifiques_Page_01

Installations frigorifiques_Page_01

I. Compresseurs d’air
II. · Installations frigorifiques
COMPRESSEURS ALTERNATIFS; CENTRIFUGES; ROTATIFS – EMPLOI DE L’AIR COMPRIMÉ.
INSTALLA TI ONS FRIGORIFIQUES: MACHINES A COMPRESSION; A VAPORISATION; A ABSORPTION
REFROIDISSEMENT ET ISOLATION DES LOCAUX – CONSERVATION DES DENRÉES
FABRICATION DE LA GLACE; Am LIQUIDE ; SYNTHÈSE DE L’AMMONIAQUE
1
Compresseurs d’air
257. L’emploi de l’air comprimé a pris depuis
plusieurs années une importance considérable
dans les travaux des mines, des carrières,
des tunnels ou des voies ferrées, ainsi
que dans la grande industrie. Nous avons, dans
le cours de cet ouvrage, montré diverses applications
de ce procédé, nous aborderons maintenant
la description des compresseurs d’air, et
nous dirons ensuite simplement quelques mots
sur un certain nombre d’utilisations particulières.
Les compresseurs d’air sont alternatifs, centrifuges
ou rotatifs.
Compresseurs alternatifs. – Ce sont des
cylindres dans lesquels se meut un piston; l’air
ainsi comprimé est envoyé dans un réservoir
dans lequel on maintient une pression constante
en proportionnant exactement l’aspiration
à la quantité d’air absorbé par les outils.
Le lecteur sait que la compression d’un gaz
et par conséquent de l’air est accompagnée
d’une élévation de température. Si la chaleur
résultant de la compression est enlevée dès sa
production et que la compression se fasse à
température uniforme, on dit qu’elle est isothermique.
Si au contraire aucune chaleur
n’est enlevée à l’air, la compression est dite
adiabatique et on a une élévation’ de chaleur
importante. La comparaison de ces deux
modes de compression permet de faire voir
qu’à la compression adiabatique, correspond
une perte d’énergie. Pour éviter cet inconvénient,
on a songé tout d’abord à laisser l’air
en contact intime avec de l’eau à basse température,
en introduisant un jet d’eau froide à
l’intérieur des cylindres. Aujourd’hui, ce. procédé
est abandonné et remplacé par une circulntion
d’eau autour du cylindre et dans les
fonds mêmes du cylindre.
En réalité, on obtient ainsi difficilement un
refroidissement complet, aussi, a-t-on songé,
à faire échapper l’air du cylindre avant que
la compression soit suffisamment avancée, à
lui donner le temps de se refroidir dans un
refroidis.seur d’air, et enfin, à le conduire dans
un autre cylindre pour terminer la compression.
C’est ce qu’on appelle la compression
_à deux phases ou quand elle se répète plusieurs
fois pour l’obtention de très hautes pressions,
la compression à multiples pliases. On obtient
ainsi; non seulement un refroidissement satisfaisant,
mais on réalise une grande économie
dans la puissance consommée pour la
compression.
Donnons la description des appareils de la
Société française des Pompes Worthington.
Le refroidisseur d’air qui joue ici un rôle
capital a une surface réfrigérante constituée
par un faisceau de petits tubes en laiton à travers
lesquels l’eau circule. Ces tubes divisent
les courants d’air entrant dans le refroidisseur
tandis que leur paroi, très mince, assure
l’échange rapide de la chaleur. .
Il a été prévu une poche destinée à recueillir
la vapeur d’eau entraînée par l’air, et condensée
dans le refroidisseur, l’empêchant ainsi
de pénétrer dans le deuxième cylindre.
Les cylindres de ces compresseurs du type
horizontal ou vertical sont en fonte dure, et les .
pistons sont pourvus de segments à ajustage
automatique formés de différentes sections
pour leur permettre d’épouser parfaitement la
forme des cylindres.
Les soupapes de tout cylindre de compresseur
doivent pouvoir se refermer très rapidement
au changement de marche du piston à fin
de course. A ce moment, la pression subie par
la soùpape augmente considérablement, aussi
le choc qui se produit à la fermeture est-il très
important. Dans le cas qui nous occupe, les
soupapes de décharge affectent la forme d’une
c”upe ·: l celles d’aspiration sont pourvues d’une
tige creuse de très large section, elles travaillent
sur des sièges en bronze dur qui sont
prolongés par une sorte de cage pour offrir
aux soupapes de larges surfaces de guidage,
Un chapeau est fixé dans la partie supérieure
des cages; ce chapeau est à son tour maintenu