Dernières nouvelles
Accueil / Mécanique automobile. Voitures avant 1920 / Automobile_Moteur: cylindres – 525

Automobile_Moteur: cylindres – 525

cessaire de les fixer sur un· carter beaucoup
plus fort et par conséquent plus lourd que
dans le cas de cylindres monobloc. De plus,
il faut amener l’eau et les gaz séparément à
chaque cylindre et faire également autant de
sorties que de cylindres, d’où une tuyauterie
extérieure plus importante, ce qui n’a
pas grand inconvénient au point de vue rendement
du moteur, mais fait paraître celuici
plus compliqué et rend son entretien plus
difficile.
Pig. 1183
L’espace qui reste libre dans le fond du cylindre
quand le piston est à l’extrémité supérieure
de sa course et dans lequel le piston
pousse les gaz pour les comprimer, s’appelle
la chambre de compression. La forme
de cette chambre est très variable. La partie
formant la paroi supérieure de la chambre
de compression est quelquefois rapportée;
mais il y a là un joint qui, devant supporter
la pression de compression et surtout d’explosion,
est difficile à faire étanche.
La chambre de compression contient les
soupapes d’admission et d’échappement ainsi
que les bougies d’allumage ; les positions de
ces organes diffèrent beaucoup suivant les
constructeurs. Le plus généralement, on dispose
les soupapes verticalement côte à côte
d’un même côté du cylindre (fig 1183 et 1184),
disposition qui a l’avantage de simplifier leur
commande ; dans ce cas, pour permettre le
montage et la visite facile des soupapes, on
met soit un bouchon vissé au-dessus de chacune
d’elles, soit un seul bouchon de plus
grand diamètre pour les deux soupapes. Quelquefois
aussi, les soupapes sont verticales et
placées symétriquement de part et d’autre du
cylindre (fig. 1185). Cette disposition permet
de donner aux soupapes un diamètre plus
grnnd, mais nécessite deux arbres à cames.
Dans certains moteurs, on ·dispose les soupapes
l’une au-dessus de l’autre ; cette dispo-
Moteur: cylindres – 525
sition, souvent employée autrefois avec les
soupapes d’aspiratien automatiques (c’était
alors la soupape supérieure) est employée
aujourd’hui afin de pouvoir donner aux soupapes
un très grand diamètre sans augmenter
le volume de la chambre de compression,
deux conditions qui sont nécessaires
pour avoir un moteur à fort rendement ; dans
ce cas, on commande la soupape inférieure
directement par un poussoir, tandis que la
soupape supérieure est commandée par un
culbuteur. Certains constructeurs donnent ·
quelquefois à la chambre de compression une
forme hémisphérique et placent les deux soupapes
symétriquement inclinées dans cette
calotte ; elles sont afors commandées à l’aide
de culbuteurs (fig. 1186), soit par deux arbres
à cames renfermés dans le ,r:arter, soit par un
arbre à cames unique placé au-dessus et dans
l’axe des cylindres.
Aujourd’hui, sauf dans les moteurs de motocyclettes
ou de très petites voiturettes, le refroidissement
se fait par eau. Dans le refroidissement
par courant d’air, toute la surface
extérieure des cylindres est garnie d’ailettes
horizontales de façon à augmenter la surface
refroidie ; de plus, pour avoir un refroi<11s- ~" i g . 1184 Coupe par une soupape d'échappement sement suffisant, il faut que les cylindres soient directement frappés par le courant d'air dû à la vitesse ce qui est le cas pour les motocyclettes ; ce refroidissement devient insuffisant quand le moteur est enfermé sous un capot. Quand le cylindre est refroidi par eau, la paroi limitant extérieurement la chambre d'eau est le plus généralement venue de fon