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Automobile_528 – Moteur: volant – carters

moteur et le vilebrequin seront longs; néanmoins,
nombreux sont les constructeurs qui,
aujourd’hui, mettent une portée entre tous les
manetons (fig. 1192). Très souvent aussi on
dispose deux manetons de suite sans palier
Fig 1102
Vilebrequin il ;, pnrl.ecs
intermédiaire (fig. 1193) et quelquefois, surtout
dans les petits moteurs quatre cylindres,
on supporte le vilebrequin à ses deux extrémités
seulement (fig. 1194). L’extrémité arr’ig
1193
riere du vilebrequin porte soit un plateau,
soit un cône pour la fixation du volant; le
plus souvent, à l’avant de l’arbre manivelle,
sont clavetés le pignon qui commande la distribution
et la · griffe ou goupille de mise en ·
marche du moteur.
Fig. 1194
Le vilebrequin doit être parfaitement équilibré,
c’est-à-dire que, posé par ses deux ex- ·
trémités sur deux couteaux, il doit pouvoir
garder une position quelconque autour de son
axe de rotation ; cette condition est essentielle
si on veut obtenir un moteur qui ne
vibre pas aux vitesses élevées. Dans les deux
et les quatre cylindres les manetons sont calés
à 180° entre eux; dans les six cylindres,
ils sont à 120 °. Quelquefois, au lieu de soutenir
le vilebrequin par des paliers lisses, on
le supporte par des roulements à billes ; les
coussinets de tête de bielle peuvent également
être remplacés par des roulements.
Volant. – Le plus généralement, le volant
du moteur est en fonte ; il est porté par le vilebrequin
en porte-à-faux sur le palier arrière.
Quelquefois, comme dans le moteur
<< Motobloc », il est placé au milieu du vilebrequin. à l'intérieur du carter. Le volant doit être de grand diamètre et suffisamment lourd pour obtenir une bonne régularité. La régularité donnée par le volant est surtout sensible quand, la voiture étant arrêtée, le moteur tourne au ralenti ; on a intérêt alors à obtenir une vitesse de rotation aussi réduite que possible ; le nombre de tours auquel il pourra tourner sans s'arrêter sera d'autant plus faible que le volant aura une inertie plus grande. Seuls, l'encombrement et le poids limitent cette inertie. II est bien évident que plus un moteur aura de cylindres, c'est-à-dire plus il donnera d'explosions par tour, plus on pourra diminuer l'inertie et le poids du volant tout eri obtenant la même régularité. Comme le vilebrequin, ' et pour les mêmes raisons, Je volant doit être parfaitement équilibré et tourner rigoureusement autour de son centre, condition d'autant plus essentielle que la vitesse de rotation du mo.teur est plus grande. En général, le volant contient l'embrayage. Dans les moteurs « Renault », il est extérieurement muni d'ailettes ; il forme ainsi ventilateur et aspire l'air à travers le radiateur. Pour les mêmes raisons, certains constructeurs donnent aux bras du volant, soutenant la jante extérieure, la forme d'ailettes de ventilateur. · Carters. - Comme nous l'avons vu, le carter ou bâti-moteur sert à envelopper et à soutenir les différents organes. Il supporte les paliers de l'arbre-moteur, l'arbre à cames, les cylind1·es, la distribution et les organes de graissage du moteur. On le fait le plus généralement en aluminium pour obtenir le maximum de légèreté et plus rarement en fonte. Il doit être suffisamment rigide pour maintenir toujours en ligne droite les paliers du vilebrequin, malgré les efforts dus aux explosions et les défcrmations ou dénivellations de ses supports. Le montage des différents organes à l'intérieur du carter : pistons, bielles, arbre-manivelle, oblige à le faire en plusieurs parties ; le plus souvent, il présente un joint horizontal passant par l'axe de l'arbre moteur ; un couvercle rapporté à l'av:ant permet le montage et la visite de la distribution. Le carter peut être réuni au châssis de plusieurs façons : il possède parfois quatre bras venus de fonderie gui reposent directement sur les longerons ; il peut aussi être boulonné sur un faux-châssis ; quelques constructeurs réunissent le bâti-moteur au châssis par trois points seulement, mode de fixation q.ui ne fatigue pas le carter moteur dans les deformations du châssis. Distribution. - On appelle ainsi l'ensemble du mécanisme qui transmet le mouvement de l'arbre-manivelle :aux arbres à cames et à la magnéto. Le dispositif de distribution le plus simple est celui qui consiste, dans un moteur à un seul arbre à cames, à disposer à l'avant du moteur trois roues d'engrenage : l'une, V, calée sur l'extrémité du vilebrequin ; une deuxième, A, commandant l'arbre à cames et possédant un nombre de dents double de la première, et une troisiènie, M, pour commander la magnéto (fig. 1195). Cette dernière, C1._n E:Y) ~ .(}Y Fi g. 1105 a Fig. 1195 b dans le cas d'un moteur à 1, 2 ou 4 cylindres, aura un nombre de dents égal à celui du pignon du vilebrequin; pour· un moteur à 6 cylindres, la magnéto devra fournir 3 étin· celles par tour du moteur; il faudra pour cela la faire tourner à trois fois la demi-vitesse du moteur, c'est-à-dire que le pignon de commande de la magnéto devra avoir un nombre