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Automobile_530 – Moteur: graissage – refroidissement

530 – Moteur: graissage – refroidissement
2° Double allumage, dans lequel l’étincelle
est produite, soit par une magnéto, soit par
des accumulateurs, le changement se faisant
à l’aide d’un interrupteur manoeuvré par le
conducteur. Cet allumage peut être également
à avance fixe ou variable ;
3° Allumage jumelé consistant à faire jaillir,
à l’aide de deux bougies deux étincelles
par cylindre ; ce mode d’allumage, augmentant
la vitesse d’explosion des gaz, augmente
le rendement du 1~oteur ; aussi est-il généralement
employé dans les moteurs de course ;
il est nécessaire de disposer les bougies d’allumage
d’un même cylindre le plus loin possible
l’une de l’autre.
4° Allumage cc Delco» comprenant une dynamo,
une bobine d’induction et un distributeur.
Dans les moteurs à 4 cylindres, en numérotant
les cylindres 1, 2, 3, 4, le cylindre
n • 1 étant le premier vers l’avant, l’ordre
d’allumage de ces cylindres est généralement
1, 3, 4, 2.
Dans les moteurs à 6 cylindres, l’ordre d’allumage
est : 1, 5, 3, 6, 2, 4.
Graissage. – Le mode de graissage le plus
simple est le · graissage dit par barbottage :
on met au fond du carter une certaine quantité
d’huile dans laquelle viennent frapper les
têtes des bielles : l’huile est ainsi projetée de
tous côtés et 1graisse les pistons, pieds de bielles,
tête de bielles et paliers du vilebrequin ;
il suffit, pour assurer ce graissage de maintenir
le niveau de l’huile à une hauteur suffisante
; pour cela, il faut envoyer constamment
dans le ·carter une certaine quantité
d’huile pour remplacer l’huile brûlée, usée ou
perdue. L’inconvénient de ce mode de graissage,
dont le fonctionnement est satisfaisant,
est de consommer trop de lubrifiant.
Dans le graissage sous pression, une pompe
prend l’huile dans un réservoir, généralement
situé à la partie inférieure du carter moteur,
pour J.a •efouler sous une certaine pression
dans des conduites qui la dirigent sur tous
les paliers du vilebrequin et les têtes des
bielles. L’huile est amenée jusqu’aux têtes de
bielles par de~ conduites percées dans l’intérieur
des bras, des portées et des manetons
du vilebrequin ; l’huile en excès est envoyée
par le mouvement des bielles sur les cylindres
et sur les pieds de bielles, puis elle retombe
dans le carter où la pompe la r-Jprend
après lui avoir fait traverser un filtre. Un
manomètre placé sous les yeux du conducteur
indique par sa pression si la pompe fonctionne
normalement.
On emploie souvent un _mode de graissage
combiné des deux précédents : des augets sont
disposés au-dessous de chaque bielle et une
pompe, puisant l’huile à la partie inférieure
du carter, les alimente constamment ; par une
sorte de petite pelle située à la partie inférieure
de la tête de bielle, l’huile est amenée
sur le maneton du vilebrequin et projetée
dans le cylindre et sur le pied de bielle ; le
graissage des paliers est alors assuré soit par
pompe, soit par des godets recueillant l’huile
envoyée par les bielles. L’huile en excès retombe
au fond du carter d’où elle est de nouveau
puisée par la pompe. Dans le moteur
sans soupapes « Knight » où ce mode de
graissage est employé, les augets des bielles
sont mobiles et r,éunis mécaniquement à l’accélérateur
qui les surélève légèrement quand
on açcélère, de façon à augmenter le graissage
quand on demande un plus grapd travail
au _moteur.
Refroidissement. – Pour obtenir•un bon
graissage des moteurs, il est nécessaire que
les organes à lubrifier ne dépassent pas la
température de décomposition des huiles ; si
l’on dépassait cette température, les huiles, au
lieu de graisser, se décomposeraient en laissant
un dépôt de charbon qui faciliterait et
provoquerait même le grippage. Les explosions
consécutives des gaz et les frottements
feraient monter rapidement la température
des cylindres si l’on ne prenait soin de les refroidir.
·
1 • Refroidissement par l’air. – En général,
ce mode de refroidissement, qui consiste
simplement à placer dans un courant d’air
les cylindres munis d”ailettes extérieures pour
augmenter leur surface de refroidissement, est
insuffisant dans les moteurs d’automobile. On
emploie presque exclusivement le refroidissement
par l’air dans les motocyclettes dont
les moteurs ont une faible puissânce et dans
-les moteurs d’aéroplanes qui fonctionnent dans
un courant d’air beaucoup plus énergique
que les moteurs d’automobiles.
2° Refroidissement par eau. – Les cylindres
sont entourés d’une chemise à l’intérieur
de laquelle circule un courant d’eau qui
maintient les parois des cylindres à une température
constamment inférieure à 100°. L’eau
s’échauffe au contact des cylindres ; elle passe
ensuite dans un radiateur ôù elle se refroidit
pour revenir . ensuite autour des cylindres.
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Fig. 120!
A Corps de pompe H Arbre de commande de
B Couvercle du corps de pompe pompe
C Fixation de la pompe sur le J Garniture de Spyro
carter K Butée de ressorl
D Écrou du ressorl L Grain de bulée
E Arbre de pompe P Presse-étoupe
F Roue à ailettes R Ressortdepresse-etoupe
G Bouchon de vidange
Un radiateur se compose essentieliement de
deux collecteurs d’eau réunis par une série
de tubes lisses 01.. munis d’ailettes qui sont
refroidis par l’air extérieur : à l’intérieur de
ces tubes circule l’eau. Le mouvement de l’eau
peut y être J>rovoqué soit par une pompe, soit