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Automobile_f-36 – Régulateur

tionnant sur ·le courant de la batterie, elle est
placée sur la tuyauterie d’essence entre le réservoir
et le carburateur. Le cLébit horaire de
cet appareil est d’environ 45 litres. Si la consommation
momentanée du moteur était trop
forte pour un pu~sateur, on peut en mettre deux
ou trois en parnhlèle.
Le fonctionnement de 11’appareH est simple.
Un électro-aimant attire un soufflet qui aspire
une certaine quantité d’essence et comprime
un ressort antagoniste. Les contacts en
tungstène sont établis de façon que l’action
magnétique reste efficace pendant toute la
période d’aspiration. A la fin de cette période
Fig. 1214 – Coupe transversale du moteur
M, li!’ Biellet.te d~ commande T T’, Tuyauteries d’aspfrade
chemise mtér1curc tion el d’échappement
N, Chemi.se «’.xtér~eure U U’, Tuyauteries d’arrivée
N•, Chemise mter1eur.e el de sortie d’eau
nt, n’, n’•, n’! Lutnièrcs des V, Tuyauterie de prise d’air
chemises chaud
0, noue hélicoïdale et arbre Y, Bou~ie s
de commande de pompe Z, nobmets de décompreset
magnéto sion
P, Pompe à eau x, Dynamo d’éclairage
Q, :Magnéto · B, Support de la dynamo
R. Carburateur y, none de commande de
Il, Ventilateur la dynamo
·a, Pignon de commande
d’aspiration, fe courant est coupé et le r·essort
antagoniste en se détendant produit le refoulement.
Puis les mêmes mouvements pulsatoires
se reproduisent identique.ment.
2.95. MOTEUR SANS SOUPAPES. Il
existe aujourd’hui un grand nombredemoteurs
sans soupapes. Bornons-nous à décrire ici l’un
d’eux : le moteur sans soupapes Panhard et
Levassor. Les soupapes sont remplacées par
deux chemises mobiles situées entre le piston
et le cylindre et qui viennent découvrir les
orifices d’admission et d’échappement. Pour
en comprendre le fonctionnement, examinons
les figures 1211 et 1212, le schémai n ° 1 représente
la po,sition des chemises du piston
et du vilebrequin au commencement du temps
d’aspir·ation : pendant que la chemise extérieure
descend, la chemise intérieure monte,
ces deux mouvements déterminant l’ouverture
rapide de l’orifice d’aspiration comme le
montre le schéma n ° 2. Le schéma n ° 3 représente
la fin de l’aspiration ; pendant que
le piston franchit le point mort bas, la chemise
intérieure continue à monter pendant que
la chemise extérieure termine son mouvement
descendant pour remonter également, obstruant
ainsi l’orifice d’aspiration, pendant que le piston
en remontant comprime les gaz (schema
n ° 4). Le piston arrivant à la partie supérieure
de sa course, l’explosion a heu et fait effectuer
au piston sa course motrice à la fin de
laquelle s’ouvre l’échappement (schéma n° 5),
grace au mouvement ascendant de la chemise
extérieure et descendant de la chemise intérieure.
Dans les schémas 6 et 7 l’échappement
se produit, et enfin le schéma n ° 8 représente
le piston au point mort haut : l’échappement
vient .de se fermer et !’·aspiration va s’ouvrir
pour recommencer le cycle ..
Comment s’effectue le mouvement des chemises?
Un pignon J (fig. 1213 et 1214) calé à
l’extrémité du vilebrequin, commande par une
chaîne la roue K, qui a un nombre de dents
· double de celui du pignon J. Cette roue K est
calée par l’arbre à excentriques L. Ce sont ces
excentriques qui, par l’intermédiaire des biellettes
M et M’, venant s’attacher sur des oreillrs
venues avec les chemises N et N’, provoquent
le mouvement de ces chemises. Pour
pouvoir visiter et régler facilement les chemises,
la culasse supérieure des cylindres E
est démontable, l’étanchéité étant assurée par
des segme!lts e. La commande de la magnéto,
dont l’axe est perpendiculaire à celui du vilebrequin,
s’effectue par des engrenages hélicoïdaux
O. Le même arbre, qui commande la
magnéto Q, commande également la pompe à
eau P.
Outre sa marche silencieuse, ce moteur sans
soupapes présente les avantages suivants, qui
contribuent à augmenter son rendement : ouverture
rapide de l’aspiration et de l’échappement
et forme sphérique de la chambre de
compression.
296. REGULATEUR. – Les moteurs .de camions
sont souvent munis d’un régulateur dont
le rôle est de limiter leur vitesse de rotation.
Les moteurs de camions et de tracteurs,
construits avec des pièces moins légères que
celles ‘des voitures de tourisme, doivent tourner
à une vitesse de régime beaucoup moins
élevée. Si ces moteurs dépassaient une vitesse
maximum pour laquelle ils n’ont pas été conçus,
il pourrait en résulter de graves accidents
mécaniques (bielles cassées, carters et cylindres
défoncés, etc.).
En principe, le régulateur se compose de
deux contrepoid·s fixés sur une pièce animée
d’un mouvement de rotation et qui, par un
système die leviers et de renvois, commandent
un papillon placé danst fa tubulure d’aspi.ration
entre le carburateur et le moteur.
Lorsque la vitesse de rotation augmente, les
contrepoids, en s’écartant sous l’action de la
force centrifuge, ferment le papillon, diminuant
ainsi la quantité de mélange carburé