Dernières nouvelles
Accueil / Locomotion aérienne, aviation avant 1920 / Locomotion aérienne_Technique de l’aéroplane – 571

Locomotion aérienne_Technique de l’aéroplane – 571

î>ari a>ec. Hi .m/b..
c) Distance: En circuit fermé, par Mermoz
avec 4.355 km;
Avec 1.000 kg, en circuit fermé, par le lieutenant
Paris avec 2.853 km.
R’ •
Fig. 1216
d ) Durée: Avec 1.000 kg, par le lieutenant
Paris, tenant l’air pendant 20 h. ·
(Les records du monde de vitesse, distance
et durée, avec 1.000 kg de charge, ont été battus
Technique de l’aéroplane – 571
posons Q en ses deux composantes horizon
ae r e veric.ae F.
L’appareil est soumis aux forces F, P, r et t.
S’il y avait équilibre entre ces forces, l’appareil
aurait une vitesse uniforme et roulerait
sur le sol. Si on donne à V une inclinaison suffisante,
on peut s’arranger de façon que F > P
et l’appareil s’élève. Cette condition sera d’autant
plus facile à réaliser que P sera plus faible,
d’où la nécessité d’avoir des moteurs très
légers. Cette obligation du moteur puissant et
de faible poids explique pourquoi les premiers
aviateurs n’ont pu réussir à quitter le sol.
En général, on divise la pression totale de
l’air en deux, l’une correspondant aux surfaces ,
sustentatrices proprement dites, et l’autre aux
surfaces non sustentatrices telles que l’empennage,
la carène, etc. Toutes ces forces sont
dans le plan de symétrie de l’aéroplane; pour
que l’appa~·eil reste en équilibre, il faut que
ces forces aieul une résultante nulle. Nous savons
de plus qu’on exprime cette condition en
(Photo Roi)
Fi~. 1217 – Système de lancée de l’appareil ‘Vrighl
par le lieutenant Paris, en juin 1930, sur
hydravion Latécoère 28, moteur Hispano-Suiza
de 600 ch.)
Nous signalons aussi les vitesses croissantes
réalisées par les hydravions dans les concours
de la Coupe Schneider. Fondée en 1913, elle a
été gagnée à cette époque par le Français Prévost
avec 72 km/ h.; puis, au cours de ces dix
dernières années, successivement l’Italie, l’ Angleterre,
l’Amérique, l’Italie, l’Angleterre détiennent
le record avec des vitesses croissantes;
en septembre 1929, l’aviateur anglais Waghorn
parcourt les 350 km du circuit à la vitesse
moyenne foudroyante de 534 km/ h.
318. TECHNIQUE DE L’AEROPLANE.
DEFINITIONS. – Soit V une voilure d’aéroplane
de poids P sur le sol (fig. 1278), muni
d ‘un propulseur dont l’effort de traction t, dirigé
suivant l’arbre de l’hélice (ou suivant la
droite équidistante des deux arbres s’il Y. a
deux hélices), lui communique une certaine
vitesse.
Du fait de la vitesse imprimée à V, l’air
exerce sur la surface de la voilure une réaction
Q appliquée en un point C appelé centre
de poussée et dirigée de bas en haut. Décomécrivant
que la somme des projections di-s
forces sur deux axes OX et OY est nulle et que
la somme des moments
F 0
Fi ~. 1278
de gravité G) est nulle également. Les trois
équations d’équilibre sont donc, en désignant
par somme de F x la somme des projections
des forces sur l’axe Ox, par somme de F y
la somme des projections des forces sur l’axe
OY, et par somme de M la somme des moments
des forces par rapport à G.