à donner à l’air un mouvement de vitesse connue
au moyen d’un tunnel dans lequel un ventilateur
insuffle ou aspire de l’air.
Désignons par K le quotient de la réaction
totale de l’air par le produit de la surface étudiée
par le carré de la vitesse de translation
(Q = K S V2).
Pour des plans minces, polis, se déplaçant
normalement, et ayant une surface inférieure
Voilure – Surfaoes .sustentatrices – 575
le coefficient K ne .dépend plus de l’inclinai·
son et sa valeur redevient égale à 0,075.
On constate également que la position du
centre de ·poussée coïncide avec celle du centre
de figure, lorsque le plan se déplace normalement,
et qu’il se rapproche du bord d’attaque,
lorsque l’angle d’inclinaison diminue.
M. EIFFEL a étudié aussi la réaction de l’air
sur les surfaces courbes; il a trouvé que K
fig. 1283 – Avion Nieuport, gagnant de la coupe Deutsch (Photo Bart)
à 1 mètre carré, M. EIFFEL a trouvé que le coefficient
K était constant et égal à 0,075, pour
des vitesses comprises entre 18 et 40 m. par
seconde.
atteint son maximum 0,078 lorsque la tangente
au bord d’attaque est parallèle à la trajectoire
ce qui correspondait dans cette expérience à
i = 16°.
~’ig. 1284 – Scsquiplan de course Nieuport (Photo Bart)
Si le plan mince que nous suppo~ons de forme
carrée se déplace en faisant un angle i avec
la trajectoire (fig. 1288), on constate que K
varie avec l’angle i. Jusqu’à 30°. K est égal à
O 075 x _!_, i étant exprimé en degrés.
‘ 30
Lorsque i diminue · de 90° à 30°, K diminue
également, mais lorsque i varie de 30° à 0°,
Le centre de poussée coïncide d’abord avec
le centre de figure lorsque i = 90° (déplacement
normal puis se rapproche du bord d’attaque
jusqu’à i = 15° et enfin, rétrograde rapidement
vers le centre de figure avec lequel il
coïncide pour i = O. Cette dernière constatation
est très importante en aviation puisque
dans ce cas i est compris entre 0 et 15°.
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