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Locomotion aérienne_Surfaces sustentatrices – 577

n biplan e t donc caractérisé par une voilure
constituée par deux plans parallèles maintenus
équidistants par des entretoises en bois
ou en métal. Les deux surfaces portantes ont
généralement la même envergure, cependant
les ailes inférieures de certains biplans ont
une en-vergure moindre et cela dans le but de
faciliter l’atterrissage (fig. 1289).
Le biplan Wright avait une voilure de 12 m.
50 d’envergure, 2 m. de profondeur, tendue sur
Surfaces sustentatrices – 577
bane et le pylône supérieur attache des haubans
(fig. 1290). Leur construction est la suivante
: longerons en caisson de contreplaqué,
nervures à semelles de frêne, clouées et collées;
lames en contreplaqué; barres de compression
en deux pièces, en sapin, croisillonnées
par une corde à piano; arêtiers avant et
latéraux, en sapin; arêtiers arrière en fil galvanisé.
L’entoilage est fixe (cousu et cloué), mais
à chaque ferrure-attache des haubans se trou-
Fig. 1287 – Avion Morane-Saulnicr
une carcasse constituée par deux longerons
plats entretoisés par 34 nervures dont les extrémités
étaient réunies par un fil d’acier fixé
à un cadre en bois. Chaque aile était formée de
deux toiles bien tendues, clouées sur les longerons
et cousues ensemble à l’arrière. Les
deux plans étaient espacés de 1 m. 80 au moyen
de montants de bois.
Fig. 1289 – Caudron G. 3
b) Monoplans. – Comme l’indique le nom,
les monoplans ont une voilure constituée pa1
une seule surface sustentatrice, elle s’étend à
droite et à gauche du fuselage comme les ailes
d’un oiseau (fig. 1282 et 1287).
Donnons quelques détails sur la voilure du
monoplan Morane-Sauluier (fig. 1287). Le plan,
en deux ailes, est sans dièdre et sans flèche.
Il est échancré à sa partie centrale, ce qui
assure un champ d’observation parfait. Les
ailes sont en forme de trapèze à coins arrondis,
elles sont raccordées par des ferrures en tôle
d’acier reliant en même temps les ailes, la cavent,
sur les deux faces de l’aile, des portes de
visite en aluminium qui permettent de cban~er
de haubans ou de ferrures. Le profil des ailes
est constant sur toute la longueur du plan,. sauf
aux nervures extrêmes où il s’amincit légèrement.
Les ailes peuvent se faire plates ou creuses.
Chaque aile est maintenue (en plus des
points d’attache de la cabane) en 4 points dont
deux sur le longeron avant et deux sur le longeron
arrière, soit 8 en tout. En chacun de ces
points s’attachent un hauban supérieur et un
hauban inférieur, c’est-à-dire que l’aile est
maintenue par 16 haubans.
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