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Locomotion aérienne_580. – Stabilité longitudinale; transversale

Ces conditions ne suffisent pas. Il faut en
effet que, quelles que soient les causes extérieures
qui peuvent agir, l’aéroplane reste toujours
en équilibre. Pour cela, il faut que, grâce
à la disposition de certains organes, des réactions
en sens contraire de la force am;,rmale
agissante se produisent et tendent à rétablir
immédiatement l’équilibre.
Examinons sucessivement les diverses sortes
de stabilités dans la marche.
a) ·Stablllté longitudlnale.-Les aéroplanes
actuels ne sont pas parfaitement stables, ils
peuvent en particulier osciller autour de leur
axe de tangage, droite imaginaire perpendiculaire
au plan de symétrie de l’appareil et
passant par le centre de gravité. Autrement dit
l’appareil peut soit se cubrer, soit piquer.
tendance à redresser l’arrière de l’aéroplane,
c’est-à-dire à àbaisser l’av.ant. Inversrml”‘nt,
à tout mouvement descendant de l’avant correspondra
une réaction dirigée de haut en
bas.
On voit la disposition de l’empennage dans
les figures précéaentes.
On divisait autrefois les aéroplanes en appareils
à queue et appareils sans queue. Aujourd’hui,
cette classification n’est plus possible,
tous les appareils étant munis d’une queue
plus ou moins importante. Dans le Wright,
qui était le type des appareils sans queue, la
stabilité longitudinale était obtenue par l’inclinaison
variable du gouvernail de profondeur
et par la modification de la courbure des
surfaces de ce gouvernail. Notons cependant
flè,!Jli>,!Je du gouvef'”nail
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fl,;,!J fa,!Je des aile r ons
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Fig. 1293
A Dir ection(manche a· balai}
B Conf<>cl dàl!umage
C Levier com de .stabilr
0 Tuhe comd• .g.wch,s’
E Paliers de dito
H Levier com~e dil!leron
J Bielle de renvoi de ddo
L Palonmer ré,glahle
MSupport de l/ito
0 Renvois de càhles ( fihre)
R c.ibles de ,gouvern;11l
S Câbles de stabili’.
T Paliers dàJ/eron
F Balancier de d!fo N &lancier de dito Uf’a/ier.s delàrbredecom•c de dito
Les expériences de M. EIFFEL ont montré
qu’au point de vue de la stabilité longitudinale
les voilures planes étaient très supérieures aux
voilures courbes, mais nous avons dit précédemment
que, à vitesse égale, la force portante
correspondant aux premières était plus
faible que celle correspondant aux secondes.
La disposition adoptée a donc consisté à
prendre comme voilure une surface courbe
et à ajouter le plus loin possible du centre
de gravité un ensemble de surfaces planes
horizontales auquel on donne le nom d’empennage,
dont une partie est mobile autour
d’un axe horizontal et joue le rôle de gouvernail
de profondeur.
Supposons, par exemple, que l’avant de
l’appareil se redresse. Le stabilisateur produira
une réaction de bas en haut qui aura
que des expériences parfaitement réussies ont
été tentées par un appareil sans queue, du type
Arnoud. ·
b) Stabilité transversale. – C’est l’analogue
du roulis des navires, c’est-à-dire la rotation
autour d’un axe situé dans le plan de symétrie
et passant par le centre de gravité. Cette stabilité
est moins importante que la stabilité
longitudinale. Elle dépend surtout d’une
bonne construction de l’appareil. Selon que
les ailes d’une voilure sont dans le prolongement
l’une de l’autre ou forment un angle
dièdre, on dit que la voilure est droite ou en
V (fig. 1291 et 1292). Cette dernière donne
une très bonne stabilité transversale. L’abaissement
du centre de gravité, surtout quand
l’angle d’attaque de la voilure est faible, conduit
également à un meilleur équilibre.