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Locomotion aérienne_588 – Vol à volle

1923, DEWOITINE réussit
la traversée de la Manche,
aller et retour à
une vitesse moyenne de
70 km. à l’heure ..
Fig. l303 – Douchy sur Dolez prend son vol
M. P. PAINLEVÉ qui
prévoit pour prochain
le règne du vol à voile
ou suivant l’expr-ession
proposée de l’aviette
envisage «la parfaite
utilisation des courants
d’air · ascensionnels et
surtout des courants .
d’air !horizontaux variables,
car alors, d’une
part, l’homme volant
pourra prendre son
essor en s’aidant du
vent debout, puis une
fois lancé, il prolongera
son déplacement par
vol à voile, e.n louvoyant
par les vents
horizQntaux variables
sans dépense appréciable
d’effort musculaire,
imitant ce que fait le
vautour dans ae désert
camprennent l’aménagement des aérodromes
pour l’atterrissage et l’installation de lignes
continues sur les routes fréquentées.
Vol à voile
328. Des essais nombreux et récents ont
montré la possibilité et l’intérêt du vol à voile,
c’est-à-dire du mouvement aérien obtenu par
utilisation de l’énergie atmosphérique. Pratiquement
l’emploi d’un moteur auxiliaire de
faible puissance, humain ou mécanique, est indispensable
pour provoquer le départ de l’appareil
ou pour obtenir une marche régulière et
sans danger.
Les premiers essais tentés dans ce sens
furent en réalité peu
satisfaisants, car la conduite
des appareils basés
sur ce procédé est
fort délicate et demande
des qualités de sangfroid
et des connaissances
des variations
atmosphériques bien supérieures
à celles exigées
pour les avions
ordinaires.
pour s’élever en orbe
dans une colonne d’air ascendante ou une cigogne
pour franchir la mer. Si la puissance
musculaire du pilote ne suffit pas à donner
l’élan, il appellera à l’aide un moteur auxiliaire
léger comme moyen transitoire, dépensant peu
et allumé seulement certains moments. Non
seulement le vol à voile permettra d’effectuer
de grands trajets très économiquement et dans
des conditions très différentes du vol actuel,
mais les études qu’il exigera rendront les plus
précieux services pour perfectionner l’appareil
lourd à moteur puissant, pour diminuer la
résistance et accroître les qualités sustentatrices
de l’aile dans des conditions qu”imagine
difficilement notre industrie de l’air, pour
permettre de mieux profiter des courants
::iériens.))
Le 25 août 1922,
HEUTZEN en Allemagne
réussit un vol de 3 h.
10 m.; puis le 22 octobre,
le Français MANEYROL,
en Angleterre,
effectue un vol de
3 h. 21 m. 7 s.; puis le
1er janvier 1923 THO·
RET en France un vo~
de 7 h. 31 m.; puis, le
29, MANEYROL eff.ectue
un vol de 8 h. 45 m.
50 sec. Enfin, le 6 mai