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Locomotion aérienne_Hélicoptères – 589

Certains chercheurs
ont affirmé que le vol
à voile était impossible
dans un vent r igoureusement
horizontal bien
que cert ai ns oiseaux
comme les alb atros volent
très longtemps sans
mouvement appa rent
des ailes et au-dessus
de r égions plates. Cela
est vrai si le vent reste
parfaitement régulier.
Dans ces conditions
l’oiseau ou l’avion est
animé d’une · vitesse
égale à celle du vent,
c’est-à-dire que sa vi tesse
relative est nulle.
Etant plus lourd que
l’air il doit tomber fat alement
sur le sol. Pratiquement
la vitesse du
vent même horizontal
est variable. L’air est
comprimé sur la face
inférieure des ailes en raison même du mouvement
de translation de l’appareil. La face supérieure
au contraire, grâce à l’angle d’attaque,
marche au devant du vent et crée der’rière elle
un vide partiel. Cette différence de pression
sur les deux faces permet à l’avion de se main-
1enir dans l’atmosphère. Si la vitesse du vent
augmente, puis diminue, il se produit sous
l’aile un vent relatif qui soulève l’avion. A
chaque variation de pression ou de vitesse du
vent l’avion subira ainsi des variations de hau-
1eur. En modifiant à volonté la valeur ou
même le sens de l’angle d’attaque l’avion pourra
parfaitement se diriger en hauteur.
Comme l’affirmait il y a de longues années
Moon.LARD, qu’on a pu désigner sous le nom de
.Père de l’aviation: «L’ascension est produite
par l’utilisation adroite de la force du vent et
·nulle autre force n’est nécessaire pour s’éle
·ver.»
En fait la théorie exacte du vol à voile est
loin d’être parfaitement mise au point. C’est
ainsi que M. HAUKIN qui a étudié en 1920 le vol
fig. 1306 – A vielle Dewoitine·
Hélicoptères – 589
Fig. 1305 – Pla neur Clément
à voile de certains oiseaux de l’Inde affirme
que ce vol ne peut se produire que par vent
oblique ou comme l’on dit par vent ayant une
composante verticale ascendante ou descendante.
Les fig. 1303 à 1306 représentent un certain
nombre d’appareils sans moteur ou munis de
moteurs de très faible puissance.
IV
H élicoptères L’Autogire.
329. Nous avons vu qu’un avion, pour se
soulever, se maintenir en l’air, se gouverner
et s’équilibrer, devait être animé d’une grande
vitesse qui rend souvent si difficile l’atterrissage,
lequel exige de la part du pilote du
sang-froid et une grande habileté. Les partisans
de l’hélicoptère se proposent l’emploi
de la force sustentatrice produite par un certain
nombre d’hélices
h or izontales en mouvement.
Un tel appareil
doit pouvoir s’élever
verticalement, voler horizontalement,
être parfaitement
stable, pouvoir
rester immobile et
atterrir en vol plané,
moteur arrêté à une faible
vitesse. En laissant
de côté certains résultats
obtenus en Amérique
et en Angleterre.
qui auraient b esoin
d’être vérifiés ou confirmés,
citons les résultats
suivants:
PESCARA s’est élevé le
17 février 1922 sur un
appareil de sa construction
à 1 m. 20 de
hauteur pendant 25 secondes.
Le 11 novembr-e.