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Locomotives et Wagons_Page_01

LES GRANDES APPLICATIONS
CHAPITRE PREMIER
Locomotives et Wagons
LA LOCOMOTIVE: CHAUDIÈRE; MÉCANISME MOTEUR; VÉHICULE; TENDER; LOCOMOTIVE-TENDER;
DIFFÉRENTS TYPES; UTILISATION DU COMBUSTIBLE PULVÉRISÉ; EMPLOI DU MAZOUT
VOITURES ET WAGONS – FREINS.
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La Locomotive
Les conditions de vie des individus et des
pays, les luttes économiques engagées touJ
urs plus actives nécessitent des progrès incessants
de la traction sur chemins de fer.
En examinant plus loin les réalisations . actuelles,
nous donnerons un aperçu historique
de La locomotive et nous verrons comment
on a été conduit à passer des types primitifs
aux énormes et puissantes machines
modernes.
L’énergie motrice nécessaire à la traction
est demandée soit à la vapeur, soit à l’électricité.
Nous étudions la tmction électrique
dans !’Encyclopédie d’Electricité. Examinons
ici les locomotives à vapear. ·
La machine à vapeur qui doit entraîner la
série de véhicules constituant un train est appelee
« locomotive » : cette machine à vapeur
est horizontale, à haute pression, à détente
variable et sa.ns condensation.
La locomotive comprend (voir fig. 1108) :
1° Le générateur de v:apeur ou chaudière
qu’elle doit porter avec elle;
2° Le mécanisme-moteur;
‘l 0 Le véhicule supportant par son châssis
la chaudière et le moteur et déterminant
le mouvement d’avanc(;ment par
les roues qui reçoivent l’effort moteur.
Décrivons ces différents éléments.
1. – Chaudière
La chaudière d’une locomotive est tubulaire,
à foyer intérieur ; elle comprend trois
parties (fig. 1095): à l’arrière, le foyer, puis
le corps cylindrique muni du faisceau tubulaire;
enfin, à l’avant, la boîte à fumée avec la
cheminée.
265. FOYER. – Cette capacité constituée
par des tôles généralement en cuivre a laforme
d’un parallélépipède (fig. 1095 et 1098); elle
porte la grille à la partie inférieure; la face
supérieure est appelee le ciel; la paroi avant
constitue la plaque tubulaire; à la paroi arrière
se trouve la porte du foyer. La tôle du
ciel se prolonge latéralement en enfermant
le foyer. Tout l’ensemble est entouré d’une
enveloppe en tôle d’acier, enveloppe contenant
de l’eau et qu’on dénomme la boîte à
feu. Les tôles du foyer sont choisies de pré~
férence en cuivre, métal de haute conductibilité
résistant bien à l’action du feu et des
refroidissements brusques, et où les incrustations
n’adhèrent pas. L’assemblage des tôles
se fait par recouvrement avec des rivets.
Le foyer peut présenter des parois latérales,
soit verticales, soit rentrantes, soit débordantes,
suivant la dimension du corps cylindrique
et celle des roues de la locomotive
(fig. 1096, a, b, c). La hauteur de la capacité
du foyer ou profondeur dépend du combustible
qu’on est conduit à utiliser et qui doit
être brûlé, sous une faible épaisseur s’il s’agit
de charbon menu, ou sous une forte épaisseur
s’il s’agit de _briquettes. Dans le premier
cas, le foyer est dit plat, le seuil de la porte
se trouve -au niveau de la grille dont la surface
est grande et le tirage doit être modéré,
afin qu’il n’y ait pas d’entraînement du combustible.
Le foyer dit profond (fig. 1097) correspond
à une hauteur de 40 à 60 centimètre
comptée à partir du seuil de la porte; dans
ce cas, la surface de gril!e est faible et le
ti:age doit étre plus énergique.
Les pressions de vapeur dans les locomotives
atteignent jusqu’à 14 et 15 kg., par suite
les tôles de la capacité du foyer doivent pouvoir
résister à ces efforts par centim~tre. carré
de surface. On entretoise donc solidement les
tôles des parois avec l’enveloppe extérieure
ue la boîte à feu, au moyen de barres en
cuivre ou en fer (diamètre 25 m/m) disposées
horizontalement et verticalement tous les dix