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Locomotives et Wagons_488 — Boîte à fumée – Appareils de sûreté

488 — Boîte à fumée – Appareils de sûreté
Ions en vue du démontage. La partie inférieure
du dôme, emboutie à sa base, est rivée
sur une virole du corps cylindrique. Autrefois,
le dôme était fixé sur la boîte à feu
elle-même, mais alors la vapeur était prise
là où l’ébulllition est tumultueuse, il y avait
des entraînements d’eau. Dans les nouvelles
machines, le dôme se trouve sur le corps cylindrique,
soit à l’arrière, soit au milieu, soit
à l’avant. Le· tuyau de prise de v~peur aboutit
dans Je dôme et comporte un dispositif permettant
de faire varier la quantité de vapeur
ajmise. Ce mécanisme s’appelle le modérateur
ou régulateur (voir N° 272).
267. BOITE A FUMEE. – Les gaz brûlés en
sortant du faisceau tubulaire débouchent dans
la capacité avant de la chaudière, appelée
boîte à fumée (fig. 1108) et sont évacués au dehors
par la cheminée sous l’effet du tirage
forcé dû à la vapeur d’échappement des cylindres.
Le tuyau de ,décharge des cylindres
se trouve donc dans la boîte à fumée.
Les escarbilles entraînées par les gaz se déposent
dans la boîte à fumée où l’on prévoit
un tuyau d’arrosage permettant de les éteindre,
afin d’éviter la détérioration des tôles.
Le tirage pourrait évacuer au dehors des
escarbilles incandescentes et des flammèches.
des incendies le long des voies seraient à
craindre, aussi place-t-on souvent sur l’ex,
trémité du tube de décharge une grille à
flammèclies, toile métallique en forme de
tronc de cône fixée d’autre part à la base
c.!e la chtminée, et dont le but est de retenir
les particules solides dans la boîte à fumée.
Ces escarbilles sont retirées à la pelle par
le chauffeur; on dispose aussi souvent une
trémie de vidange à fermeture étanche à la
base de la hoîte à fumée.
La boîte à fumée se ferme à l’avant par
une porte de forme rende en tôle, et qui doit
clore la chaudière hermétiquement pour éviter
de ce côté les rentrées d’air dont l’effet
diminuerait le tirage et ferait brûler les escarbilles
accumulées. La fermeture étanche
est assurée par la pression qu’exerce au centre
de la porte une vis de serrage.
Cheminée. – La cheminée sert à l’évacuation
des g.a:: et des fumées; elle ·est très
courte, sa hauteur est d’environ trois fois son
diamètre. La section est circulaire et sa forme
est tronconique à grande base vers le haut.
Elle pénètre généralement à l’intérieur de la
boîte à fumée, présentant un entonnoir renversé
au-dessus dQ tuyau d’échappement de
la vapeur. A l’extéri·eur, la cheminée est souvent
enveloppée d’une tôle d’acier cylindrique.
.
Comme access0ires, on coiffe parfois la
cheminée d’une visière à l’avant, empêchant
le courant gazeux d’être coupé par le vent; le
capuclion, disque en tôle pivotani” autour
d’un axe vertical, permet de fermer la cheminée
penda.nt les arrêts et de supprimer le
tirage, mais son emploi ne s’impose pas quand
le foyer comporte un c~ndrier mu;;i de clapets
pour l’accès de l’air ; enfin, le clzapiteau
complète l’aspect de la locomotive, sans autre
but particulier.
Souffleur. – Pendant les arrêts ou à la descente
des pentes, à modérateur fermé, le tirage
est assuré par le souffleur. Cet appareil
comprend un tuyau s’enroulant sur une couronne
percée d’une dizaine de trous de 2
m/m de diamètre, autour du tuyau de décharge.
line prise de vapeur commandée par
Je chauffeur envoie dans ce tuyau la vapeur
qui s’échappe en nappe et s’épanouit dans
la cheminée en créant la dépression désirée.
On ouvre le souffleur avant de fermer le modérateur
pour ne pas avoir à craindre le retour
des flammes et des fumées par la porte
du foyer.
268. APPAREILS FUMIVORES. APPAREILS
DE SURETE. ACCESSOIRES.
Pour éviter la fumée, on emploie des appareils
fumivores répondant aux effets suivants:
1 ° A l’arrêt ou en marche à modérateur
fermé, le souffleur fonctionne automatiquement
dès qu’on ferme le modérateur;
2° Après chaque introduction de combus-·
tible, on provoque une arrivée d’air au-dessus
de la couche de combustible; en même temps,
il y ,a injection de vapeur dirigée de la
porte vers le dessous de la voûte afin de
brasser énergiquement les gaz produits.
Les appareils de sûreté qes chaudières, cités
au N° 38, se retrouven t pour la chaudière
d’une locomotive.
La soupape de sûreté empêche que la pression
de la vapeur dépasse la pression maximum,
timbre de la chaudière, elle est généralement
à ressort, car .Ie système avec
poids fonctionne mal, par suite de mouvements
du poids en marche.
Le manomètre indique la pression effective
en kilos par cm2, il est du type à
tube métallique Bourdon; l’échelle du manomètre
porte une marque très apparente indiquant
la limite que la pression effective ne
doit pas dépasser (art. 9 du Décret de 1907.)
Les deux indicateurs de niveau réglementaires,
dont l’un à tube de verre, font connaître
à chaque instant le niveau de l’eau dans la
chaudière. Enfin, les bouclions f u~ibles donnent
l’alarme en cas de manque d’eau.
Parmi les autres éléments que comportent
les chaudières de locomotives, signalons
d’abord la garniture protectrice contre le refroidissement,
d’autant plus nécessaire ici
que ces machines circulent à grande vitesse
à l’air, au vent, à la pluie, à la neige. La perte
de chaleur serait considérable si on ne disposait
une tô.le enveloppe mince, bien étanche,
entourant la tôle de la chaudière et emprisonnant
une couche d’air de 3 ou 4 cm. ;
on intercale aussi entre la chaudière et son
enveloppe des substanc~s peu conductrices
(scories filées, amiante).
Le sifflet sert de signal r:ivertisseur ; c’est
une cloche en bronze, qui vibre ainsi que l’air
sous l’action d’un jet de vapeur venant frapper
se~ bords.
Les bouches de lavage doivent être pratiquées
en divers endroits, assez nombreuses,
pour permettre un lavage et grattage satisfaisants
des tôles et des tubes. Les lavages
périodiques sont nécessaires pour enlever les
incrustations ou les boues déposées. On doit
râcler les parois avec des baguettes en fer,
de façon que les dépôts entre le métal et l’eau
ne subsistent pas, dépôts qui empêcheraient la
transmission à l’eau de la chaleur du foyer
et des tubes, lesqu.els par excès