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Locomotives et Wagons_Apparells d’alimentation – Surchauffeurs – 489

ment perdraient toute résistance et pourraient
crever ou se déformer. Les trous de lavage de
petites dimensions sont fermés par dt> simples
bouchons filetés; quand l’ouverture est
grande, on la ferme par un tampon autoclave
serré par un écrou ou bien par un plateau
extérieur maintenu par des prisonniers nvec
écrous.
269. APPAREILS D’ALIMENTATION. –
Ainsi que nous le verrons, le réservoir d’eauest
porté par le tender; l’alimentation en eau de la
chaudière se fait par injecteur. Nous avons
décrit cet appareil dans notre N° 19. L’injecteur
fonctionne aspirant s’il est en contrebas
des soutes à eau, et non aspirant dans le
cas contraire. La communication du tuyau
d’aspiration d’eau à l’injecteur avec la prise
d’eau du tender doit être flexible et étanche;
on se sert d’un tuyau en caoutchouc entoilé.
Le fonctionnement de l’appareil a lieu par
l’effet de la vapeur même de la chaudière à alimenter;
on a réalisé aussi des injecteurs fonctionnant
avec la vapeur d’échappement des
cylindres.
Le tuyau de refoulement de l’eau à la sortie
de l’injecteur se prolonge jusque vers l’avant
de la chaudière et débouche entre le dôme et
la boîte à fumée, et dans l’eau. On comprend
qu’ainsi l’eau se déverse après s’être réchauffée,
ce qui est avantageux.
Alimentation en eau chaude. Cherchant
à avoir une eau d’alimentation aussi
chaude que possible, on a été conduit à ré~
hauff er l’eau du tender soit avec la vapeur
de la chaudière, pendant les arrêts, soit avec
une partie de la vapeur d’échappement des
cylindres.
On a établi ainsi des injecteurs à eau
chaude, mais pratiquement on ne peut assurer
leur bon fonctionnement qu’avec de l’eau
à moins de 50 °.
Un autre r,rocédé a été mis en essai récemment
: e est le système avec réchauffeur
Caille, Potonié. Il comprend, en principe, une
pompe faisant circuler l’e.au du tender dans
un réchauffeur dont le faisceau tubulaire est
traversé par une partie de la vapeur d’échappement.
L’injecteur n’existe plus et- c’est la
pompe qui refoule l’eau dans la chaudière à
une température pouvant atteindre 95 °.
270. SURCHAUFFEURS. – Nous avons expliqué
précédemment (N° 24), en quoi consiste
la surchauffe de la vapeur. L’application
de la surchauffe aux locomotives remonte à
l’année 1898 et fut réalisée d’abord en Allemagne;
l’emploi des surchauffeurs depuis une
dizaine d’années s’est généralisé dans les autres
pays.
Les surchauffeurs peuvent utiliser la chaleur
perdue des ~az du foyer ou bien péuvent
être traverses par tout ou partie des
gaz du foyer. Ceux fonctionnant d’après le premier
mode ne donnent qu’une surchauffe faible,
car la température des gaz à la sortie
des tubes n’est que 350° à 400°, c;.t ces appareils
jouent plutôt le rôle de simples sécheurs
de vapeur.
Le surchauffeur Piélock (fig. 1109) correspond
au deuxième mode de chauffage. Une
caisse à chicanes placée vers le milieu du
corps cylindrique est traversée par le f.aiséeau
tubulaire. La vapeur prise dans le dôme pénètre
dans la caisse, circule de l’avant vers
l’arrière et se surchauffe méthodiquement;
elle retourne dans le dôme par un tuyau portant
le modérateur à son extrémité.
Le surchauffeur Schmidt actuel (fig. 1110)
utilise le troisième mode, en réchauffant les
éléments par une partie des gaz du foyer.
L’appareil est placé dans les tubes à fum ée.
Les trois rangées supérieures de ces tubes
Fig. H09
sont constituées par de gros tubes en acier
de 127 m/ m; chacun d’eux renferme quatre
tubes t en acier de 34 m/m réunis deux à deux
par une pièce c, guidant la vapeur qui arrive
dans un sens, pour revenir dans le sens
inverse. Ces petits tubes ne pénètrent pas jusqu’au
foyer, restant distants de la plaque tubulaire
de 70 cm. environ; ils aboutissent du
côté de la boîte à fumée à un collecteur à
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