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Locomotives et Wagons_492 – Changement de marche et variations

quel pivote un autre levier, dont un nras est
relié au milieu de la coulisse. Suivant que 1
occupe l’une ou l’autre des positions extrêmes
des secteurs à crans, le roulisseau se
trouve à l’extrémité supérieure ou inférieure
de la coulisse, c’est-à-dire qu’il est conduit
par l’une ou l’autre barre d’excentrique.
La coulisse permet aussi de faire varier la
detente pendant la marche. A une position
intermédiaire de 1 sur le secteur correspond
_fJ 1
D’
Fig. 1118
une position de la coulisse telle que le coulisseau
subisse à la fois l’action des deux excentriques.
On a reconnu que le tiroir se. déplace
alors comme s’il était conduit pH un
excentrique fictif dont le rayon et l’angle
d’avance sur la manivelle sont particuliers à
la position considérée. Pour une position déterminée
de la manivelle, en considérant tous
les excentriques fictifs correspondant à chaque
cran du secteur, on peut déterminer leurs
centres qui se trouvent sur un arc de cercle
passant par E èt E’. Si le <'oulisseau occupe le tiers, le quart de la moitié ·supérieure de la coulisse, le centre e de l'e:içcentrique fictif se trouve au tiers, au quart de la moitié supé- -- <" d V. ', ' ' ). de la détente La dispositioIJ que nous venons d'exposer est celle de la coulisse à barres ouverlcs. Par· fois on . adopte la coulisse à barre.ç croisées (fig. 1118). Remarquons que ces désignations s'entendent de la position de la manivelle à son point mort le plus éloigné de 12. coulisse car, après un demi-tour, les «barres ouvertes » deviennent des barres croisées et inversement. La coulisse comporte généralement deux flasques concaves vers l'essieu moteur 0 et réunis à leurs extrémités par des boulons les serrant contre une entretoise. Les barres d'excentrique et les barres de suspension s'articulent sur des tourillons venus de forge avec les flasques. Le rayon de la coulis:;e est égal à la longueur des barres d'excentrique. On simplifie la forme de la coulisse en la découpant dans une même pièce d'épaisseur uniforme, mais alors le point d'attaque D ou D' de chacune des barres d'excentrique ne peut plus venir coïncider avec le centre du coulisscau, dont la course se trouve ainsi réduite ; on déporte alors les axes d'articulations D, D' et la coulisse e5t suspendue par son extrémité supérieure à la bielle de commande. Coulisse de Gooch . A l'inverse de la i:.récédente, cette coulisse est convexe par rapport à l'essieu moteur (fig. 1119). Elle est suspendue par des bielles à un axe fixe, le coulisseau est à l'extrémité d'une bielle commandant la tige du tiroir et cette tige est guidée en ligne droite. La bielle est supportéP / / ,, .... 1. ~'ig. 1119 - Coulisse de Gooch ri eure de l'a rc EeE'. Par un tracé de la distribution, on verrait que la période d'admission est plus courte en e qu'en E, tandis que l'avance à l'échappement et la compression augmentent, et ces différences sont d'autant plus grandes que e se rapproche du. milieu m par le levier de l'arbre de relevage A dont la rotation permet le déplacement du coulisseau dans la coulisse. Le rayon de la coulisse est égal à la longueur de la bielle du tiroir. La disposition avec coulisse de Gooch exige une longueur plus grandP ---- "!'-:_ _ _ ::::.::.,,,. ar. / av. r-------- ---------- fig. 1120 - Coulisse d'Allan de E E'. Ainsi, à la marche avant, on diminue la durée de l'admission en éloignant e de E; de même, à la marche arrière, en déplaçant l'excentrique fictif de E' vers m. que celle avec coulisse de Stephenson, en raison de la présence de- la bielle du tiroir. Coulisse d'Allan. - Dans ce système (fig. 1120) la coulisse de droite est suspendue aussi