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Locomotives et Wagons_Echappement – 493

à l’arbre de relevage. Le mouvement donné à
cet arbre élève la coulisse en même temps
qu’il abaisse le coulisseau et inversement.
Coulisse de Walschaerts. – Tandis que
les coulisses précédentes exigent deux excentriques
par cylindre, la coulisse de Walschaerts
ne comporte qu’un seul excentrique
(fig. 1121). L’excentrique OE est calé exactement
à 90° sur la manivelle motrice et déplace
la coulisse par son extrémité c, tandis
A
c· –
_fJ T
H ‘>::_ ~,+.-::’>’
1
~· 1g. 11 21 – Coulisse de Walschaerls
que cette coulisse oscille autour de son point
milieu I qui reste fixe. Suivant que le coulisseau
est en C ou en C’, on obtient la marche
avant ou la marche arrière. La tige CD se
déplace par la manoeuvre de l’arbre de relevage
A. L’extrémité D est fixée au levier .KH
dit levier d’avance, qui reçoit un mouvement
de va-et-vient de la crosse V du piston. Le
point K reçoit donc l’action de l’excentrique
d’une part, et d’autre part, celle de la tête du
piston, et entraîne la tige du tiroir. Le rayon
donné à la coulisse a la longueur de la tige
CD.
La coulisse Walschaerts est d’une disposition
facile quand les tiroirs sont placés audessus
des cylindres. Par retournement du
mécanisme on l’adapte aussi à la commande
de tiroirs placés au-dessous des cylindres.
Distribution sans excentrique. – Divers
systèmes ont été employés aussi sur les locomotives
en vue de supprimer l’usage de
l’excentrique. Un système articulé remplace
alors l’excentrique et prend son mouvement
sur le corps de la bielle motrice.
274. COMMANDE DU CHANGEMENT DE
MARCHE. – L’appareil le plus simple comporte
un levier à main dont on fixe la position
par un verrou s’engageant dans les crans d’un
secteur denté; un ressort maintient l’éc,rou
enfoncé et ce dernier se dégage quand on
serre à la main la manette de la poignée du
levier. Le système n’est plus guère en usage,
la manoeuvre du levier est difficile en marche,
car la vapeur presse sur le tiroir, d’autre part,
un mauvais enclenchement peut déterminer
un brusque retour du levier.
On rend la manoeuvre plus facile et sans
danger par un mécanisme à vis : un volant à
main permet de faire tourner une vis fixe, le
long de laquelle se déplace un écrou, relié à
la tringle attaquant le levier coudé dont l’axe
est l’arbre de relevage. L’écrou porte un index
qui se déplace devan! une réglette graduée,
afin de renseigner le mécanicien sur la
position du coulisseau dans la coulisse.
Eohappement – 493
Le changement de marche à vapeur réduit
encore la fatigue du· mécanicien; les premiers
systèmes consistaient à faire agir sur le levier
ue changement de marche un piston mobile
dans un cylindre à vapeur, afin d’augmenter
ainsi l’effort exercé à la main. On a complété
ce principe en laissant à la vapeur le soin
d’agir complètement pour opérer le changement
de marche. Le levier manoeuvré à la
Clain ne commande que l’accès de la vapeul,’.
Le dispositif à servo-moteur des nouvelles
machines de l’Etat belge est dû à Rongy. La
tringle de relevage T (fig. 1122) reliée au levier
traverse un cylindre à vapeur V; le lejl
Fig. 1122
vier L pivote autour du pomt fixe o et s’articule
en a avec le levier à main 1, lequel
commande par la bielle br un robinet a 3
voies r branché sur un tuyau de vapeur v.
Au repos, L et 1 sont superposes, les axes
o et b se recouvrent et r est fermé. Quand 1
est déplacé vers la droite, il y a ‘ldmission
de vapeur sur la face gauche du piston dans
le cylindre V et L suit le mouvement de l jusqu’à
ce que L et 1 se superposent dans leur
position inclinée ; à ce moment, les axes o et
b se recouvrent et le robinet r se ferme. La
vapeur n’a plus accès dans le cylindre, et les
deux faces du piston sont en communication
avec l’atmosphère par l’orifice inférieur du
robinet r.
Les mouvements inverses se produisent en
déplaçant 1 vers la gauche.
275. ECHAPPEMENT. – La vapeur est évacuée
des cylindres par des tuyaux de décharge
se réunissant dans la boîte à fumée
(fig. 1115 et 1123). Elle entraîne avec elle les
gaz qui l’entou!’cnt en créant un vide, qui fait
passer l’air extérieur à travers la grille du
Fig. 112:1
foyer et active la combustion. L’effet de
l’échappement de la vapeur est donc celui du
tirage f orr.é de la chaudièl’e. Cela n’est possihle
qu’en raison de la vitesse de la vapeur
dont la pression doit être supérieure à la
pression atrnosphéri4•1e. On peut augmenter