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Locomotives et Wagons_Suspension – 495

·lui est fixée solidement qu’en un point, afin
ae permettre sa dilatation. L’attache se fait
presque toujours à l’avant, c’est-à-dire vers
les cylindres, car dans le cas contr.aire, les
variations de dilatation entr.aîneraient des déformations
de tuyauteries et des ruptures seraient
à craindre. On boulonne donc la boîte
à fumée sur une entretoise des longerons,
ou bien sur les cylindres eux-mêmes.: sur les
supports intermédiaires, le corps cylindrique
peut se déplacer librement par l’intermédiaire
Suspension – 495
leur glissement longitudinal. Le métal des
lames est de l’acier trempé et recuit, qui supporte
une forte charge sans déformation permanente,
jusqu’à 90 et 100 kg. par mm2; on
fabrique aussi actuellement des aciers spéciaux
pour ressorts.
Le ressort peut osciller par son milieu sur
la boîte à huile, ou bien être au-dessous de la
boîte et relié à elle par une tige articulée.
Ces ressorts, non chargés, présentent déjà une
certaine, flèche qui diminue quand la charge
Fig. 1126 – Compound de ra mpe de la Cie ùu iliùi
des patins de glisser11ent ; le foyer porte des
sabots se déplaçant d ans une semelle fixée ù
chacun des longeron:;, ou bien, s’il plonge
entre les longerons, une cornière est rivée sur
les parois verticales de la boîte à feu et repose
sur un patin fixé au longeron.
277. SUSPENSION. – Le châssis repose sur
les boîtes des essieux par l’intermédiaire
d’une suspension à ressort. Le rôle des ressorts
est, d’une part, d’amortir les chocs dus
au roulement sur les voies, et, d’autre part,
de maintenir le contact de toutes les roues
sur le r.ail, maigri; les inégalités de la voie ;
la répartition de la charge sur les er.sieux demeure
donc à peu près c.on”tante et d’autant
mieux que les ressorts sout pins flexibles.
Pourtant, ‘dans les locomotives, les ressorts
Fig. i!tl
doivent être assez raides, afin que les déplacements
du châssis ne soient pas dSSez grands
pour déranger le mécanisme de distribution,
car les bielles et les barres d’excentriques relient
l’essieu moteur à des pièces fixées invariablement
au châssis. La flèche des ressorts
est en moyenne de 5 à 8 m/m par tonne de
c .. arge.
On fait usage de ressorts à lames (fig. 1127)
constitués par une série, de lames superposées
dont la longueur augmente de bas en
haut. Plusieurs lames ont la même longueur
que la lame supérieure, dite maîtresse-{ euille.
Celle-ci est rattachée aux tiges de suspension
(par écrous ou par crochets). Les lames s’emboîtent
l’une dans l’autre (fi~. 1128), afin d’éviter
le!.lr déplacement transversal ; un rivet
central et une bride de serrage empêchPnt
s’exerce. Les ressorts type Belpaire employés
en Belgique ont une lleche nulle quand ils
ne sont pas chargés et sont disposés de façon
à se courber vers le bas, quand la charge
s’exerce.
Quelquefois, mais rarement, on emploie les
ressorts en hélice, formés d’une seule pièce,
mais ils ne présentent pas les avantages que
possèdent les resso1·ts précédents et qui sont:
1° La rupture d’une lame n’entraîne pas
celle du ressort ;
2° Le frottement des feuilles l’une sur l’au…:
tre amortit les oscillations.
Balanciers. – Une locomotive est toujours
étudiée de façon que la charge par essieu ne
dépasse pas un certain nombre de tonnes.
L’adhérence · que nécessitent les essieux accouplés
exige une certaine charge sur les essieux
moteurs; de même les essieux porteurs
doivent supporter un poids convenable pour
éviter les déraillements dans les courbes de
faible rayon. La répartition du poids d’une
maclüne sur les différents essieux se règle par
le serrage variable des écrous des tii;:es de
suspension. Ainsi, en desserrant les ecrous,
on diminue la tension des ressorts et on réduit
la charge d’un essieu, ce qui fait varier
aussi la charge des autres. La répartition ne
se maintient pas rigoureusement constante en
marche par suite des inégalités de la voie
et de la llexion des rails. Dans certains cas,
on peut désirer que la répartition demeure
invariable et on y arrive par l’emploi judicieux
de balanciers. Un balancier est un levier
à bras égaux ou inégaux dont les extrémités
s’attachent à deux tiges de suspension
de deux ressorts voisins, l’axe