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Locomotives et Wagons_Appareils d’attelàge et de choc – 499

Cet appareil (fig. 1139) est placé entre les
deux plaques mobiles A et Z et le tout disposé
à l’intérieur d’un cadre B fixé à l’extrémité
de la barre de traction T. La plaque A
reçoit les efforts transmis par le cadre B et
la plaque avant Z les transmet aux châssis
du véhicule. Une résistance à friction est disposée
pour résister aux efforts de traction. Un
ressort C prend appui sur A et agit à l’autre
extrémité sur un coin D en tronc de pyramide
dont les faces sont garnies de bronze
dur. Autour de ce coin se trouvent quatre
Appareils d’attelàge et de choc – 499
en résulte est moindre que celle nécessaire
pour repousser la plaque A contre l’axe M,
les entr.aînetirs E et les glissières G restent
immobiles. La puissance de ce . ressort est
d’environ 9.000 kilos et su(fit pour résister à
la plupart des efforts que subit la barre d’attelage,
ce qui évite aux organes de friction
d’entrer en jeu dans les cas ordinaires, et
tend par conséquent à empêcher leur usure.
Cependant si l’effort dépasse suffisamment
la puissance du ressort C pour refouler la
plaque A contre l’extrémité des entraîneurs
Fonte mallea6/e
T
Fig. 1139
paires d’entraîneurs de glissières en fonte
malléable E avec des portées N inclinées du
même angle que le coin. Une nervure longitudinale
renforce et gll_ide chaque pièce E et
s’emboîte avec jeu dans les raïnures F (fig.
1140). Les autres rainures du cylindre à friction
sont remplies par des “glissières trempées
G qui reposent sur les entraîneurs . E et
dont une partie saillante s’emboîte dans une
cavité correspondante de E ; quand les pièces
E se déplacent longitudinalement, les
glissières G sont donc entraînées. Le ressort
préliminaire C (fig. 1139) a pour but de forcer
le coin D contre les portées inclinées N
Fig. 1140
et d’absorber les efforts ordinaires de la barre
d’attelage. Ce ressort, à la mise en place de
l’appareil, est légèrement comprimé afin
d’eviter l’introduction de matières étrangères
entre les surfaces de frottement. Le ressort
au:11.iliaire 0 . est destiné dans les grands cylindres,
à augmenter la pression sur le coin.
Le ressort principal K sert à ramener les entraîne:
urs E et les glissières G quand l’effort
qui les a déplacés a cessé d’agir.
Le ressort auxiliaire L a pour objet de ramener
le coin D. L’axe M empêche la pression
du ressort L d’agir contre le coin· pendant le
fonctionnement de l’appareil.
Lorsque, par un effort de traction, la. plaque
A est mise en mouvement, le ressort prélimin.
aire C est comprimé, et si la pression qui
E, l’axe M qui dépasse un peu ces pièces,
est poussé vers l’extrémité fermée du cylindre
et soulage la pression du ressort auxiliaire
de déclanchement L contre l’extrémité la plus
petite du coin D. Dans cette position, la force
nécessaire pour comprimer les ressorts C et 0
s’exerce contre l’extrémité la plus gr.ande du
coin et est transmise, par les portées inclinées
et par l’intermédiaire des entraîneurs
E, aux glissières .G. Une augmentation de force
contre la plaque A met les entraîneurs E et
le.; glissières G en mouvement, et dès lors, la
force exercée par le coin D sur ces dernières
produit une friction entre elles et les rainures
·en forme de V du cylindre (qui se rétrécit
lui-même vers l’extrémité fermée). Les
glissières G sont à · fond de course lorsque la
plaque A vient en contad avec l’extrémité
du cylindre, les ressorts de dédanchement K
et L ayant été comprimés jusqu’à 80% de
leur puissance. Lorsque -les ressorts et les organes
de friction sont à fond de course, on
atteint une résistance totale de 64.000 kg.,
dans le cas du cylindre de 225 m/ m, et de
34.000 kg. dans le cas du cylindre de 172
millimètres.
Lorsque l’effort de traction cesse d’agir sur
l’attelage, les ressorts C et 0 reviennent graduellement
à leur longueur normale ; le ressort
L repousse alors le coin D en l’éioignant
des entraîneurs E, et dans cette position, le
ressort J< , agissant sur les portées N des entraîn eurs E les pousse vers la gauche, lorsque ce mouvement est accompli, toutes les glissières G abandonnent leur position d'ans les rainures à l'extrémité la plus petite du cylindre, d'où résulte un déclanchement complet du dispositif à friction. Les entraîneurs E sont disposés par paires, les extrémités extérieures s'engageant l'une dans l'autre afin d'éviter qu'on ne les place. lors du montage, dans une mauvaise position. Chaque pièce contient deux glissières mobiles G, et les rainures des entraîneurs E, dans lesquelles les ergots des glissières s'engagent sont de longueurs différentes. Dans . un jeu