Dernières nouvelles
Accueil / Locomotives et Wagons avant 1920 / Locomotives et Wagons_500 – Appareils avertisseurs

Locomotives et Wagons_500 – Appareils avertisseurs

de deux entraîneurs, le premier ergot s’emboîte
exactement dans la rainure · le deuxième.
a un jeu de 1 m/m 5, le tro’isième un
jeu de 3 m/m et le quatrième un jeu de
4 m/m 5 . . Cette particularité est aussi très
n~tte1.ucnt indiquée dans les quatre coupes long1tudmales
(fig. 1141). Sous l’influence duressort
K, la glissière a sera débrayée la première,
et les autres successivement au fur et
à mesure que le jeu des rainures e~t regacrné.
Il y a quatre glissières semblables à celle “représentée
par a, et lorsqu’elles sont débray~es,
le ressort K en débraye quatre autres semblables
à b et ainsi de suite. Puisqu’il y a
quatre paires d’entraîneurs . en · tout c’està-
dire quatre jeux de quatre glissière~ différ~
ntes, le ressort K n’a qu’à débrayer les glisuères,
quatre par quatre, jusqu’à ce que toutes
soient débrayées.
lt’ig. i 1-t.i
Le fonctionnement en cas de compression
est exac_tement ~e même que celui décrit par
la traction, mais avec cette différence que,
d’.1-ns ce derni~r cas, l’effort est appliqué
hie~ entendu a la plaque .Z. La rriise en
action des ressorts et des résistances de
friction, ainsi que le débrayage successif ·
sont les mêmes dans les deux cas. ‘
1
· .-~:
effort de traction, mais celui-ci doit demeurer
~u.-dessous fie la limite imposée par les
conditions d’adhérence.
Sablières. – L’adhérence peut être dimin~
ée. par l’hu~idité . des ra.ils, par le dépôt
d hmle de graissage echappee de la machine,
etc. On a pensé à remédier au défaut d’adhérence
par la projection de sable Jin et sec
en ayant de la roue dans le sens de la marche.
Les sablières sont de plusieurs modèles.
Ce sont ou bien des bacs munis d’un disque
actionné par une manette qui permtt de placer
l’ouverture du disque en face du tube de
descente du sable, ou bien des sablières à
val?eur dans lesquelles un jet de vapeur entrame
la chute du sable et le lance au contact
de la roue.
Signalons aussi les sablières à air comprimé,
dans lesquell~s ce dernier L-t pris à
la partie supérieure du réservoir principal
des freins. ·
282. APPAREILS AVERTISSEURS ET
ENREGISTREURS DE LA POSITION DES
SIGNAUX. – Le système employé est à commande
électrique. Il est établi sur le principe
suivant:
·un contact fixe, dit «crocodile», installé
dans l’axe de la voie et isolé électriquement,
est mis en communication avec les pôlès positif
ou négatil d’une pile placée sur la voie
erâce au mouv~ment d’un commut:.teur produit
par la rotation du signal ; le pôle in-verse
est relié à la terre.
La locomotive est munie d’une brosse métallique
qui établit le contact en passant sur
le crocodile. L:;. brosse est reliée à un conducteur
électrique qui se rend, d’une part, à un
appareil avertisseur et, d’autre part, par une
dérivation, à un appareil enregistreur placé~
sur la locomotive. Le conducteur, au sortir
de chacun de ces appareils, est relié à la
masse de la machine et, par les rails, à la
terre. Lorsque la locomotive passe sur le conta
ct, le circuit électrique de la pile est fermé
– ·- ____ Jl1o., … ..,…..,,M~. _______ _ ”
d}..q …. f…..,.. 1
cwc: __. __ .-~
~bûrr_~
281. ADHERENCE. – On peut s’imaginer
que les roues d’une locomotive roulent sur les
rails par !’engrènement de très petites dents.
Sous l’action de l’effort de traction la locomotive
avance ainsi, sans glisser (~ans patiner).
Le roulement n’est donc possible qu’en
raison du frottement des surfaces en contact
et par sui!e, la valeur de l’effor.t .de tractio~
est en rapport avec celles du poids des roues
motrices sur le rail (poids adhérent) et de
l’état des surfaces en jeu.
Dès que l’effort de traction dépasse une
certaine valeur limite, les roues patinent.·
Quand le rail est bien sec, la limite est é”ale
au cinquième environ du poids adhére~t ;
quand le rail est gras, la limite peut être réduite
au quinzième du poids adhérent. Ainsi,
la puissance motrice corre~pond à un certain
l’ig. 1142
__ K ;I
l~!!!ylti
~
par la terre; ce circuit est parcouru par un
courant dans un sens si le disque· est fermé
et par un courant de sens inverse si le disque
est ouvert. Ces courants sont utilisés dans
les appareils avertisseurs et enregistreurs pour
produire les indications voulues. La fig. 1142
donne le schéma des circuits électriques.
L’ensemble du dispositif comprer.d donc ·:
1 • Les appareils placés à demeure sur la
voie;
2° Les appareils portés par la locomotive.