284 L’ORALITE DANS L’ENSEIGNEMENT

~’ai .saisi de cette question M. ‘Gasquet, le distingye
directeur de. l’enseignement primaire, qui a
brnn voulu ouvrir aussitôt à mes recherches les
Ecoles normales d’instituteurs et d’institutrices de
la Sei.ne et leurs écoles annexes. J’ai trouvé auprès
des directeurs de ces écoles, M. Devinat et M11
• Bill~
utey, et du. ~erson?el ,enseignant une aide précrnuse
et écla1ree, qm m a beaucoup facilité cette
enquête spéciale.
J’ai éliminé de ma statistique les enfants notoirement
durs d’oreille. Si l’on fond ensemble les re~herches faites par Cl. Blake, Weil, Sexton, ~eichardt, Moure, Gellé, Bezold, Compaired, et
d autres auteurs en divers pays, on peut admettre
que les enfants insuffisants au point de vue auditif
dans les écoles, sont de fO pour fOO dans le~
classes aisées, 30 et plus pour fOO dans les classes
pauvres. Je les ai écartés et n’ai pris que les enfants
lnaoirne .s uspects de surdité ou d’insuffisance auricuJe
les ai examinés au moyen d’un procédé simple
et que peut employer tout inslituteur non au
courant des procédés d’acoumétrie ou de recherche
otologique. C’est ce que j’ai appelé la recherche de
la paracousie lointaine 1 •
On s~it qu’à l:état normal 1’oreil1e est faite pour
pe.rc~vo1r très hie~ ~es ébranlements sonores qui 1~1 vrnnnent par l air, et très mal ceux qui lui
viennent par le corps lui-même. Quand l’oreille
souffre d’une affection organique périphérique,
1. << Di~gnostic préco~e de Ja surdité progressive par l'épreuve paracous1que '"Académie de médecine, f900, février et La Presse oMcétodbicrael.e ,