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Machines agricoles_606 – Scarificateurs – Herses

vancement avec une petite vitesse de rotation
donne une granulation du sol moins importante.
L’appareil, prêt à labourer, pèse 2.430 kilos.
Il peut labourer, en 10 heures, de 2 à 6 hectares,
suivant le terrain, et consomme de 25 à
100 litres d’essence par 10 heures de travail.
.et, au maximum, 1 litre d’huile par 20 litres
d’essence.
Il existe des modèles analogues, mais plus
petits, pour la petite culture ou la culture maraîchère
(fig. 1339).
Ces appareils peuvent également être employés
comme tracteurs. On relève alors la
fraise au moyen de quatre contrepoids en
fonte, et le motoculteur peut remorquer une
charrue, un semoir ou tout autre appareil de
culture. Il peut également, au repos, au
moyen d’une poulie montée sur l’arbre, actionner
tout l’outillage de la ferme (batteuse.
moulin, pompe, dynamo, etc.). ·
Charrues-buttoirs. – Les charrues-buttoirs
sont destinées à accumuler la terre autour de
certaines plantes comme les pommes de terre,
la canne à sucre, les betteraves. Ces modèles,
ordinairement privés de coutre, possèdent par
contre deux versoirs symétriques pouvant
s’écarter ou se fermer à volonté.
Charrues-vigneronnes. Les charruesvigneronnes
sont destinées, comme l’indique
leur nom, à la culture de la vigne. Elles ont
une forme un peu spéciale et en particulier
ont des mancherons mobiles de façon à pouvoir
passer le plus près possible des ceps.
334. Les labours proprement dits terminés,
il est nécessaire de compléter l’action des charrues
par celle d’appareils qui ont pour but de
diviser plus intimement la· couche arable, de la
transformer en particules très fines et de donner
au terrain une surface bien unie. Ces appareils
agissent, les uns assez profondément,
à 0 m. 15 au maximum, ce sont les scarificateurs,
les extirpateurs et les cultivateurs; les
autres agissent, au contraire, très superficiellement,
ce sont les herses. Enfin, avant de procéder
à l’épandage des engrais et des semences,
on niv.elle le sol au moyen de rouleaux.
Fig. ·l :l4u – Scarificaleur
Scarificateurs, extirpateurs, cultivateurs.
– Ce sont des appareils qui ne diffèrent guère
les uns des autres que par la forme des pièces
travaillantes. Ils se composent en principe
d’un bâti ·en (er monté sur roues. Sur ce bati
et sur les traverses qu’il porte, sont de fortes
dents, maintenues soit par boulons et écrous,
soit par étriers.
Lorsque les dents sont longues et étroites,
on réserve à l’appareil le nom de scarificateur
(fig. 1340); lorsque les dents sont bombées, c’est
Jin cultivateur (fig. 1341); enfin, lorsque les
dents sont très larges, on a affaire à un extirpateur
. . Les dents sont mobiles et on peut augmenter
ou diminuer facilement le nombre des
parties travaillantes. Ces dernières son’t de
forme courbe très régulière et à section cruciforme,
c’est-à-dire à double nervure.
Fi g. 1341 – Culli valeur
Cette disposition leur donne une grande
force de résistance, permet de les des r~endre
au fur et à mesure de l’usure en leur conservant
toujours le même angle d’agression par
rapport au sol et les force à s’affûter d’ellesmêmes
pendant le tr.avail, puisque la partie
nervée, formant corps, s’use moins vite que
les ailes. ·
Les scarificateurs peuvent être transformés
en vue d’usages particuliers. Citons, par
exemple, le régénérateur de prairies. Les
herbages, même les plus riches, ont, à certaines
époques de l’année, besoin d’être aérés, c’està-
dire qu’il est indispensable de laisser de
temps en temps l’air pénétrer entre les racines.
Cet instrument est formé d’une série de lames
ou coutres très tranchants, en acier trempé,
que l’on fait pénétrer en terre de 6 à 8 cm. et
qui découpènt la prairie en bandes étroites.
Cette opération évite de semer de nouvelles
graines, elle aide également à la destruction
de la mousse si nuisible aux herbages.
Herses. – Les herses peuvent être considérées
comme des scarificateurs travaillant
à faible profondeur, elles ont pour but
d’ameublir et d’.aérer la couche superficielle
du sol et de divi§er complètement les mottes
de terre; elles détruisent également les mauvaises
herbes.
Nous trouvons donc, en principe, un bâti
en bois ou en métal, portant un certain n9mbre
de dents traçant des sillons paralleles
également espacés les uns des autres.