109 LE SON SA PERCEPTION. SA FORMATION GLOTTIQUE

Le mouvement de bascule de l’arytén~ïde que
détermine la con traction du sphincter glottique
abaisse les cordes vocales l’une vers l’autre. Dans
l’effort, non seulement les cordes vocales se joignent,
mais les bandes ventriculafres sont rapprochées et
masquent au regard la face
blanche des cordes. L’attitude
de la phonation est différente
Je celle de r effort.
Résumons. Un sphincter c1’ico-
aryténoïdien, externe et inférieur,
formé par les cricoaryténoïdiens
latéraux et postérieurs,
découvre l’orifice glottique
en faisant basculer en
dehors l’aryténoïde, en élevant
et en écartant les cordes vocales.
Fig. ~ l.
Un sphincter thyro-aryténoïdien,
interne et supérieur, formé
par les thyro-aryténoïdiens
et les aryténoïdiens transverses
et obliques, ferme la glotte en rapprocliant et en
abaissant les cordes vocales qui se rabattent l’une
vers l’autre par la bascule en dedans des aryténoïdes.
La puissance de ces deux sphincters, la résist’ancc
du point d’appui qu’oifre le cricoïde aux mouvemenls
de bascule de l’aryténoïde, répondent à ce
qu’exigent de force le mouvement d’inspiration
forcée et le mouvement d’adduction forcée de
l’effort, et aussi au maintien en attitude de tension
des cordes vocales dans la phonation.
Voyons maintenant là tension des co1’des et 191
phonation proprement dite.