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114 LE SON SA PERCEPTION. SA FORMATION GLOTTIQUE

ral porté en avant et en haut. On s’en rend compte
en appuyant le doigt sur la pomme d’Adam et en
enflant subitement la voix sans ouvrir davantage la
bouche. Cette variation est la moins accusée de
toutes. .
Enfin il est facile de reconnaitre que, puisque
la phonation repose s~r. l’expiratio?, l~, trachée
s’élève à mesure que 1 air pulmonaire s echappe.
Quel que soit le mécanisme de la tension des cordes,
leur insertion postérieure s’él~~ant ~ mesui:e
que dure le son, il est naturel que 1 mserl10n ante:
rieure s’élève aussi; on constate en e~et que, s1
l’on émet un son continu, si peu qu’il dure, la
pomme d’Adam s’est élevée à mesure que le so?
s’écoulait, c’est-à-dire à mesure que nous expirions.
Il est donc impossible de ne pas tenir compte de
ce phénomène si évident de la mobilité de l’insertion
antérieure des cordes vocales.
De cette insertion thyroïdienne si mobile, à l’insertion
aryténoïd1enne également mobile, ~’étendent
les fibres du muscle thyro-aryténoïdien, le
muscle de la corde vocale. Dans l’attitude de la
phonation, les fibres internes de ce muscle sont
fortement contractées, plus, probablement, que_ l~~
externes et leur contraction accentue la saillie
intérieur’e des cordes vocales, qm. s ‘ avancen t l’ une
vers l’autre au-dessus de la béance trachéale.
La contraction de ce muscle diminue la béance
glottique, met presque au contact les cordes vocales;
mais la consistance, la durelé de ces cordes, la
résistance élastique qu’elles opposent à l’air ch~ssé
par l’expiration à travers le rétrécisse~ent glo~tique
dépendent d’une part de cette contraction, et d autre