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120 LE SON SA PERCEPTION. SA FORMATION GLOTTIQUE

bas, en avant et en arrière, et que, dans chaque
traction dans l’un ou l’autre .de ces sens, une traction
antagoniste modère, dirige, mesure l’action
prépondérante. C’est en effet une loi physiologique
connue qu’une action musculaire ne va pas sans
une action musculaire opposée, nous l’avons vu pour
]a respiration. L’élévation en avant du thyroïde
s’associe un effort modérateur d’abaissement en
arrière; de même l’élévation en arrière se combine
d’un mouvement coordonné d’abaissement en
avant; et ainsi des autres.
Nous devons donc admettre que chaque mouve·
ment d’un de ces muscles éveille la vigilance et
l’activité de tous les autres, et que chaque altitude
de l’extrémité antérieure des cordes vccales est régie
par l’activité combinée de toute celle musculature
extrinsèque.
Tous les muscles que nous venons d’énumérer,
tant extrinsèques qu’intrinsèques, interviennent
donc dans la tension des cordes et celle-ci résulte
de Jeur action combinée.
Il suffit, dès qu’on donne au larynxl’attitudev9cale,
dès qu’on émet .le moindre son, de placer le doigt
sous le menton, au-dessus, au-dessous du larynx
pour constater la contraction, le durcissement d’une
foule de muscles, et ce durcissement est d’autant
plus prononcé que la voix est p,lus forte ou plus aiguë.
La contraction du muscle de la corde vocale ne
peut produire aucun effet ut~!~ si
1
les ~uscles qui
agissent sur les deux extrémites, 1 anténeure et la
postérieure, de cette corde, ne se contractent en
même temps.
Résumons maintenant les conditions de cette tension.