même où le premier est atteint par l’ébranlement
suivant. Il y a alors entre ces deux points ce qu’on
appelle une longueur d’onde: .Celle l<~ngue.ur est
d'autant plus petite que la per10de osc1lluto1re est
plus courte. .
Celle différence de mouvement entre deux pomls
rapprochés fait donc qu'ilg s~ ra_rprochent ou
s'éloignent selon la phase de l'osc1llat10n_; et ces ~approchements
et ces éloignements des d~ve~s pomls
d'un même milieu constituent une variation de la
pression de ce milieu. C'est là le fait capital, à no~re
point de vue. L'ébranlement sonore e~t une vari~tion
de pression, c'est une pulsation manometrique.
. . ,
Celte notion est classique et lorn d être nouvelle.
Mais jusqu'ici, et depuis plus de deux siècle.s, tous
les théol'iciens de l'audition et de la phonation ont
cherché du côté oscillation du phénomène vibra·
toire et ont délaissé ou négligé le côté pression.
C'est pour avoir ainsi erré sur l'aspect physique du
phénomène que toutes les lhéorie.s ,qui on~ ~récédé
Helmholtz sa théorie et celles qm 1 ont su1v1e, sont
reslées imiiuissanles à nous donner une e~plicalion
simple et nal?rel~e des phéno~ènes .qu1 se p~o:
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