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81 LE SON SA PERCEPTION. SA FORMATION GLOTTIQUE

vibratoire, ce à quoi elle est sensible, c’est donc la
variation de pression, la pulsation manométrique.
C’est donc la variation do pression, variation rapide
et régulière, qui, dnns l’ébranlement que nous
appelons sonore, ongoudre on nous la sensation de
son.
Comme ]a voix n’est que la mise en sonorité de
l’air des cavités respiratoires, co qu’il nous faut
donc chercher, c’est comment cet air va être mis
en vibration, c’est-à-dire subir des variations régulières
et rapides dans sa pression.
Si, au cours d’une expiration, nous émettons un
son vocal, nous constatons que le débit d’air expiré
diminue dès que Je son se fait entendre, comme si
cet air rencontrait en quelque point des voies
aériennes un . obstacle à son écoulement, et dès
que uous cessons de donner la voix, cet air reprend
aussitôt son cours. , .
La mise en sonorité de l’air expiré semble donc
tout d’abord conditionnée par un étranglement,
une striclure intervenue en un point du courant
aérien; et ce point, nous sentons directement qu’il
se trouve au niveau de la saillie cartilagineuse
située à la partie moyenne du cou, ce qu’on appelle
la pomme d’Adam.
Si le son quu nous avons omis est un son grav~,
c’est-à-diro form6 d’6bra11lomenls relativement
espacés, il esl perçu non s ul ment par notre oreille
sous la formo so11oro, mais aussi par notre loucher,
par la taclililé i11loruo sons la forme de trépidation.
En plaçant noll’o muin sur la poitrine, le cou, la
mâchoire, le crâne, nons les sen Lons vibrer; et ces
organes eux-mêmes se sentent vibrer. Quand le son
est aigu, la courte périodicité de l’ébranlement le