84 LE SON SA PERCEPTION. SA FORMATION GLOTTIQUE

lation et par ses mulliples renforcements. La voix,
dans sa plénitude, résulte du branle donné par la
pulsation glottique à l’air de ces cavités supérieures,
branle puissant et simple, qui définira la hauteur
du son, jouera un rôle imporlant dans son intensité.
mais n’intervienùra pas, ou guèrn, duns la plus belle
des qualités de la voix, sa forme, c’est-à-dire son
timbre.
·Pour bien
H
VM
CVI
T
Branle glottique.
comprendre le mécanisme du branle
glotlique, il faut se
–+–~E représenler en coupe
TAf
transversale et verticale
la région des cordes
vocales.
Au-dessus du tube
formé par la trachée,
les parties molles qui
Fig. 1tL
TAI la revêtent intérieure·
ment s’épaissisent, formeutà
droite età gauche
deux avancées en forme
de consoles, qui peuVf’nl,
com1ucda11s l’altilnde
respiratoire, ne
fo i ro qu’une fui ble saillie
à l’inl érieur du tube laryngé,
ou hi en, et c’est
Je cas dam; laphonalion,
venir pre1:>q 11e au contact
l’une de l’autre sur
le ligne médiane. Dans
H. os hyo’ldc. – CVS. Col’do ”Ocalc
supérieure. – VM. vcnLl’iculr de ~lorgagni.
– GVI, corde vocale in1’érîeu1·0 1
ou vraie. – T, carLlla~e 1h ~ roïdo. C,
cnrL il age cricoïdc. – 1′, trad1~e. – E,
épiglotte. -Ail. nrnscle aryléuo-épi uloltique
.. -TAE. muscle lliyro-ar) l”11oïdie11
externe. – TAI, muscle l11yro-ar)’ Lénoïdien
interne.
cette attitude rapprochée des deux saillies opposées.