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90 LE SON SA PERCEPTION. SA FORMATION GLOTTIQUE

Dans le premier temps, l’orifice ventriculaire
s’incline vers le torrent expiratoire issu de la fente
glottique avec son maximum de vilesse, puisque
c’est à ce moment que la fente est le plus réduite. Le
torrent expiratoire agit à ce moment perpendiculairement
à l’axe de cet orifice ventriculaire, et
comme dans un injecteur, on aspire le contenu. La
pression baisse dans la cavité ventriculaire, et l’action
ventousante de l’air expiré happe ainsi tout
l’appareil, renforçant le mouvement de rapprochement
des cordes vocales et accentuant les conditions
de la poussée de pression sous-glollique
(V. fig. i6).
Dans le second Lemps, les cor·des vocales sont
écartées et soulevées par ln pression trachéale, les
aryténoïdes se renversent légèrement en dehors,
et, subitement l’orifice ventriculaire est soustrait à
l’expiration de l’air issu de la glotte, au moment où
cet air perd d’aillleurs toute sa vitesse. La pression
remonte donc aussitôt dans l’air ventriculaire.
~t ainsi de suite. Quels sont les avantages physiologiques
de ce dispositif si remarquable?
Tout d’abord d’augmenter la source sonore en
fais~n~ de la glolte le centre de palpitations: de
vapahons manométriques inverses et allernantes.
En effet quand lu pression aérienne monte sous la r
glotte, et au-dessus de 1′ orifice glottique, elle baisse
dans les ventricules. Inversement, quand, par suite 1
de l’écartement des cordes, elle baisse sous la glotte
el au-dessus de l’orifice glottique, elle rem on le dans
l?s ventricules. L’espace aérien mis ainsi en pulsations
figure assez bien un trèfie (fig. 20) dont la
queue et la feuille supérieure sont formées par les
espaces sous et sus-glottiques, et dont les feuilles