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99 LE SON SA PERCEPTION. SA FORMATION GLOTTIQUE

La figure 24 vous montre, grossièrement, les
principales aclions musculaires qui s’adressent aux
différentes parties du larynx, figurées par leur direction
propre.
La muqueuse tapisse la paroi intérieure de cet
appareil, d’une façon continue; elle se prêle à tous
les mouvements, à toutes les ten siotls. Elle est
constamment lubréfiée par des glandes, et cetle
moiteur de la muqueuse est indispensable à la
phonation.
Ouverture, fermeture glottiques et tension
des cordes vocales.
Dans l’inspiration, les cordes vocales s’ouvrent
activement et avec force. Dans le chant surtout, il
faut que l’orifice glottique laisse, en peu de temps,
une masse d’air relativement considérable pénétrer
dans la cavité thoracique. Or, les cordes vocales
présentent à l’air qui se précipite dans la trachée une
face supérieure qui est perpendiculaire à la direction
de cet air. Cette disposition offre au torrent aérien
un obstacle, une prise qui lui ferait rabattre les
cordes en volet l’une vers l’aulre et fermer la glotte
comme par un double clapet si, d’une part, l’obliquité
de la parni interne des cordes supérieures ne
faisait dévier en partie le torrent aérien vers le
centre en protégeant dans une certaine mesure les
cordes vocales sous-jacentes, formant entonnoir
vers la trachée, et si, d’autre part, ces cordes vocales
ne restaient vigoureusement maintenues en attitude
d’ouverture. Quand les cordes vocales sont para~
lysés, l’inspiration les rabat en clapet et ferme la
glotte, d’où asphyxie.