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223 PRATIQUE DE LA VOIX.

bien, et qui est en général cu~able, et qui. dispa~aît
d’ailleurs parfois dans l’ émohon ou la d1stract10n
du travail.
Les blésités, c’est-à-dire les déformations de consonnes,
qui consistent à fair~ interv~nir .la b~se de
la langue quand c’est la pomte qm dort agir, et
inversement. Ce trouble fait une gutturale d’une
dentale et une dentale d’une gutturale, occlusives
ou incomplètes.
Une tw·te pour une carte; reda1·derpourregarde1·;
ou bien, crotter pour t1·ùtter. .
Les consonnes incomplètes correspondantes fournissent
des troubles analogues : un sou pour un
chou, Iazoue pour la joue; ou inversement un chou
pour un sou, du gèle pour du zèle_. .
Ce sont diverses formes de zezazement, lorsque
ce mot s’applique avant tout à la transformation de
j, ch en sou z; I~ déformation inverse, sen ch, z en
j s’appelle le clzchement. .
‘ La consonne peut disparaître : iïooï pour physiologie,
ou être remplacée par un vague effo:t lingual
qui mouille simplemen~ la consonne_, bazllet pour
ballet, yentil pour gentil; cette dermère forme est
l’iotacisme.
Le coryza avec insuffisance nasale ?rée de ce.s
substitutions, bécane pour mécane, Barzus est déczdébent
abow·eux ! etc. Ce trouble, qui est lingual,
comme presy ue tous les troubles de blésité, porte
éO’alernent sur les liquides, la pointe de la langue
firman l l là où la base devrait former r, batlon
au lieu de baron; ou encore la pointe d.e la langue,
par une altitude