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241 PRATIQUE DE LA VOIX.

Passons au travail en hauteur.
La question des registres.
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Je vous ai montré que votre voix naturelle votre
voix libre allait de votre nole la plus aiguë Jusqu’à
la plus gTave, sans renforcement, mais à pleine
sonorité. La partie grave de votre voix peut être
renforcée par la tension de la paroi musculaire de
vos cavités sous-glottiques, la pa.rtie aiguë par
celle de vos cavités sus-glottiques. Le renforcement
sus-glottique, de gorge, de masque, de nez, de
bouche, peut s’ajouter à toute l’étendue de la voix
et accompagner le renforcement de poitrine; l’inverse
n’a pas lieu, et vous ne pouvez pas renforcer
en poitrine la partie la plus aiguë de votre voix.
Le renforcement de poitrine, retenez ceci, doit
être l’exception, dans la voix d’homme comme dans
la voix de. femme, et la femme, même le contralto,
aura toujours avantage à s’en dispenser.
Votr~ voix pa~lé.e mêrY]e, chez les basses, n’estpas
une voix de po1trme; c est une voix libre, à moins
que vous ne la forciez. A partir d’une certaine gravité
d.ans votre voix, la vibration du corps, qui se
prodmt pour toute sonorité, la plus aiguë comme la
plus grave, devient sensible à votre tactilité et l’on
di.L souvent que la poitrine vibre pour la voix de poilrme
et pas pour la voix de tête. C’est une absurdité·
physique et physiologique.’ Tout votre corps vibre
pou.r .Lo~te sonorité, mais vous ne sentez, par votre ‘
t1wt il1t6 mterne et externe, que les vibrations assez
11 11 I li ot fortes, celles précisément qui donnent les
11011H graves.
Liu violon vibre pour les sons des cordes aiguës