243 PRATIQUE DE LA VOIX.

~aLle ~enfo;cement de poitrine. J’en ai vu monter
JUsqu au SI naturel, avec d’ailleurs une véritable
crevasse dans le médium.
Beauc~up de ch.auteurs et de professeurs se figur~
nt respirer du diaphragme et ne respirent pas du
diaphragm.e’. chanter en poitrine, et ne chantent
pas en. po1trme; cette illusion ralentit le massacre
des voix, car elle se propage aux élèves qui se
contentent de l’illusion, heureusement pou; eux.
~l est peu. d’effet~ d~ voix de poitrine qu’on ne
pui~se obte°:1r ~n VOIX hbre, en élargissant le Limbre
e.t 1 a~propnahon vocale, avec mQins de frais phys10log1ques
et d’usure de l’organe.
La femme d~vrait ne j a.mais chanter en poitrine,
sauf dans cerlams cas de vigueur virile et vulo:aire.
le .té?or ne doit qu’ exceptionnellement chan~er er~
po1trme, le baryton le_ peut davantage ainsi que Ja
bas~e, sauf dans la partie grave de leur voix. L’usage
et l abus du renforcement de poitrine et de la forte
contrainte glottique qui s’ensuit provoquent le
chevrotement ou les nodules voraux, rarement les
deux ensemble.
Dans l_e passag~ de la voix de poitrine à la voix
de tête, Il faut faire succéder progressivement le
renf~rcement sus-glottique au renforcement sousgl~
tt~que . A mesure que vous montez en voix de
poitrme le renforcement cervical-pharyngien vient
a~fuy~r, . seconder le renforcement de poitrine,
dc.Ja d1ffic1le et pénible; et celui-ci s’efface et cède
quand le .renforce~rnnt pharyngien domine déjà
dans la ~01x; – et mversement, quand vous allez,
«.Io la voix de tête, passer en voix de poitrine, renf
oreoz l~ _gra ve de la voix