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dans le souffle et dans l’accommodation de la
paroi thoracique. C’est alors surtout le renforcement
de poitrine qui fait défaut, ou encore toute la
voix s’éteint, reste atone, sans mordant. C’est le
violon en caoutchouc dont nous parlions l’autre jour;
la voix reste sans renforcement et sans consistance.
Ce n’est pas l’exlinclio? de_ voix, ~’est le. « pas. en
voix » que vous connaissez tous .. L asthém~ 1·espiratoire,
et l’asthénie d’accommodation thornczque sont
des effets fréquents du surmenage thoracique.
D’autres parties de l’appareil respiratoire peuvent
présenter des troubl e~ de ce ~enr~ . ~’abus de. la voix
rentrée, sombrée, baillée, c est-a-dire prodmle avec
une forte contraction de la région palalo-pharyogienne
supérieure, provoque le baillement, qui peut
gêner beaucoup le chant~ur; ~ans ~·~utres cas, la
crampe, le spasme se locahsenlala reg10n des trompes
d’Eustache, qui s’ouvrent et restent béantes.
La voix résonne alors dans les oreilles, c’est l’autophonie.
Ce spasme ~eut ne se produire q~’à l’occasion
de certaines altitudes vocales, de certarnes notes
renforcées d’une certaine façon. Tel chanteur sait
qu’il sera pris de baillement, ou de résonance auriculaire
pour telle note et pour celte nole.seuleme?l. Il
se produit encore des spasmes tympaniques, qui tout
à coup assourdissent l’oreille ou Jafaussmt momentanémenl.
Pom· les notes aiguës Je la voix, ce ll’ouble
spasmodique peul-être pro
