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215 COMMENT SE PERDENT LES VOIX, GRANDS ET PETITS ACCIDENTS DU TRAVAIL VOCAL

veau, tendance au vertige, à la syncope, à l’amnésie,
etc.
Le sujet pris de trac prend sa part de tous ces
troubles, selon son tempérament, et le trac a de
m~ltiples for~es’, C~ez celui-ci, ce. sont les palpitations,
ou 1 anhelation; chez celm-là les coliques
et le flux intestinal ou urinaire ; chez cet autre
l’obnubilation de sa personnalité, c’est un autre
lui-même qui chante et joue, comme un automate;
chez cet autre c’est la mémoire qui s’envole ou
semble se perdre, ou encore la voix se dessèche
comme dans le cauchemar, etc.
On ne traite pas beaucoup plus le trac que le
mal de mer; ce sont des troubles bulbaires complexes
dans lesquels la volonté, et par conséquent
l’enl.raînement, ont peu d’effet. Le mieux est de s’en
moquer, si l’on ne peut s’en distraire. De vieux marins
ont le mal de mer comme cle vieux acteurs ont
le trac. Entreprendre de mâter la susceptibilité nerveuse
par des procédés médicaux est s’exposer à
enlever au chanteur beaucoup de ses moyens. Le
mieux est de considérer avec le plus possible de
sang froid, c’est-à-dire de constance cérébrale, cc
déséquilibrement bulbaire, de l’objectiver, de le confiner,
de le localiser en soi comme un malaise bien
connu et qui passera d’autant mieux qu’on le laisse
passer sans chercher à lutter contre soi-même à uu
moment où l’on n’a précisément pas son équilibre
physiologique, et à avoir confiance dans les auto-
111 1tlismes et les habitudes qu’une bonne méthode,
1111 hon entraînement assurent quand même au
• li1111lour, dans les moments où il ne se sent plus
1111 1111 chauler : en un mot bien faire ce qu’on a à
1 m , 11lort! même qu’on ne sait plus ce qu’on fait.