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124 LA VOIX LIBRE ET SES RENFORCEMENTS

entendons, pas plus dans la voix humaine que
pour le violon.
Il nous faut maintenant nous expliquer la sonorité
vocale, la voix proprement dite, et la comparaison
de l’appareil vocal avec le violon va pouvoir
nous servir encore.
Dans Je violon, nous savons que les cordes par
elles-mêmes n’ont qu’une insignifiante sonorité.
Tendons de toutes nos forces, d’une main à l’autre,
une corde de violon, elle ne produira, sous l’archet,
qu’un son inappréciable. Cette même corde, placée
sous la même tension sur un violon, va engendrer
le Leau son que nous connaissons.
L’archet s’efforce de faire perdre à la corde
tendue sa position d’équilibre que la tension même
de la corde lui fait retrouver aussitôt, et entre ces
deux forces le conflit se règle par un régime
oscillatoire périodique de la corde, un branle
vibratoire d’une force, d’une périodicité et d’une
forme données. Ce branle donné à la corde se corn.
munique,, par le chevalet, à la paroi supérieure du
violon, la table d’harmonie.
Cette paroi entre en vitration, r et réproduit le
branle du violon; mais ce n’est plus, comme pour
la corde. un mince filet qui se déplace, c’est toute
une lame de bois avec sa structure complexe, sa
dureté, les qualités vibratoires que comporte sa
minceur, sa forme, son étendue et surtout la tonicité,
la tension de sa matière même. Sous cette
table d’harmonie une grande masse d’air, tout le
contenu du violon, prend le banle à son tour,
c’est-à-dire subit des variations périodiques de sa
pression par suite des variations de capacité du contenant,
c’ est-à-d.ire du violon, à chaque oscillation de