Toutes les opérations sidérurgiques que nous avons étudiées nécessitent une température très élevée; ainsi dans Je haut-fourneau on atteint 1800°, dans le four Martin chauffé par des gazogènes Siemens, on va jusqu’à 2500°. Il est donc naturel que les métallurgistes aient voulu profiter des
températures de 3500 à 4000° que l’électricité met à leur disposition, pour les appliquer à la fabrication des fontes et surtout des aciers.
De plus, dans tous nos fours le métal se trouve en présence de combustibles, coke ou gaz qui ont sur lui des actions chimiques très importantes.
Dans les fours électriques au contraire, le combustible n’existe pas, et les réactions se produisent entre les corps mis en contact, comme elles se produiraient dans un creuset, et c’est un des très grands avantages de la sidérurgie électrique.
Coupe horizontale d’un four Stassano
Four Schneider (Système Greaves Etchells)
Four Kjellin.