mouvement par un très grand nombre de muscles,
ce qui en distribue et en diminue la fatigue, réalise
facilement une gt·ande dilalalion du thorax. Celte
paroi costale a un geste
approprié aux diverses altitudes,
elle met en oeuvre
un grand nombre d’efforts
musculaires combinés,elle
trouve en quelque sorte en
elle-même ses harmonies
et ses combinaisons, ses
antagonismes, ses corrections
et ses adaptations;
elle est une paroi vivante
souple et solide, tandis que
le diaphragme est gêné
dans son jeu par des obstacles
de siège même loint~
n; son action ne peut
avoir la souplesse qu’a la
paroi costale ; son action
est trop une, si l’on peut
dire, etdepluselles’exerce
sur des parties qu’il y a
inconvénient immédiat à
froisser.
l’our toutes ces rr,isons,
Fig. 15 l’action respiratric€J appar-
D, diaphragme. tienl avant tout à la paroi
, . . . costale ; le diaphragme
1 aide; et il le fait avant tout aussi en s’ opposant,
valvule vivante et puissante, à l’ascension
des viscères abdominaux dans la cavité thoracique.
Le geste respiratoire appartient aussi, et exclusi-