261 APPENDICES. LA CULTURE DE LA VOIX

Je suis loin de prétendre que tel professeur ~e
pourra pas donner de très bons conseils à des v,01x
très diverses, mais il est prudent, de la P.art d un
élève, de ne confier sa voix qu’au maître qm a m~ntré
qu’il savait garder la sienne, ou tout au moms
celle des autres. Or, je le répète, de tels maîtres
sont rares, très rares.
Le naturel des iles :Marquises, dont il est parlé
plus haut, en saurait peut-être, sur ce point, plus
que bien des professeurs de chant. Demandez à ce
sauvage comment il respire. Il vo?s _répondra tout
naturellement que c’est de la poitrine. Posez la
même question à la jeune élève du maître, quand
vous la reverrez; elle se hâtera d’attester qu’elle
respire d’ici, du ventre, que son professeur, madame
Une Telle élève d’Un Tel, y tient énormément;
qu’elle ent~aîne ses élèves à ne respirer de la poitrine
ni en hauteur, ni en largeur; que toutes
respirent de la taille et