Dernières nouvelles
Accueil / Machines à vapeur / Distribution de la vapeur

Distribution de la vapeur

machines-a-vapeur_page_05

tie plane du cylindre et où sont ménagées
trois ouvertures ou lumières. Les deux lumières
extrêmes communiquent chacune par un
canal, respectivement avec l’une des faces
du piston &u avec l’autre; ce sont les lumières
d’admission. La lumière 0 placée au milieu
communique avec le condenseur ou permet
l’échappement à afr libre, suivant qμe la machine
marche ·avec ou sans condensation.
Fig. 206 a
Le tiroir à coquille T se meut dans la boîte
de tiroir où arrive la vapeur et, ainsi que l’on
peut s’en rendre compte sur la figure, pendant
que le tiroir découvre une lumière d’admission,
il met l’autre en communication avec la
lumière d’échappement; le tiroir a également
une position médiane où les deux lumières
d’admission sont recouvertes (fig. 206 b).
Le tiroir est commandé par la tige de distribution
commandée elle-même par l’excentrique
calé sur l’arbre moteur de la machine.
La position de l’excentrique par rapport à la
manivelle doit être telle que le tiroir se trouve
dans sa position moyenne quand le piston est
à fin de course.
Fig. 206 b
Nous avons donné dans le TOME 1, N° 470,
à la figure 1226, les 4 positions principales de
la manivelle par rapport à l’axe du piston, et
expliqué les positions des points morts qui
sont diamétralement opposés et se produisent
quand la manivelle est dans le plan de l’axe
du cylindre. Quand le piston se trouve au point
mort, c’est-à-dire à fin de course, la lumière
d’admission pour le côté du cylindre où se
trouve le piston doit d~jà être ouverte: · c’est
l’avance à {‘admission, et le temps qui s’écoule
entre l’instant de cette ouverture et le point
mort s’appelle la période d’avance à l’admission.
Nous avons dit que lorsque le piston était à
fin de course, le tiroir était dans sa position
Distribution de la vapeur – .- 1 H>
moyenne. Pour obtenir cette position, on doit
caler le rayon d’excentrique à 90° avec le
rayon de la manivelle, cet angle s’appelle
l’angle de calage; mais puisque nous voulons
une avance à l’admission, nous sommes obligés
d’augmenter cet angle de calage, de façon que
le tiroir soit déjà à sa position moyenne avant
que le piston ne soit à fin de course; l’excès
de cet angle sur 90 ° s’appelle l’àngle d’avance
Fig. 206 c
et l’ouverture d’admission, quand le piston est
au point mort, se nomme l’avance linéaire
d’admission.
Supposons (fig. 207) un tiroir dans sa position
moyenne obturant les deux lumières d’admission;
de chaque côté d’une lumière, nous
remarquons des recouvrements: A a = D d
sont les recouvrements extérieurs correspondant
à l’admission, et B b = Cc sont les recouvrements
intérieurs correspondant à
l’échappement.
Fig. 201
Les recouvrements à l’échappement se font
toujours un peu plus petits que ceux à l’admission,
de façon que l’ouverture à l’échappement
se fasse un peu avant l’admission.
Etudions maintenant les différentes positions
respectives de l’ensemble: piston, tiroir, bielle
et manivelle (fig. 208, A, B, C, D).
Quand le tiroir est dans la position de la
figure A, la lumière a est dégagée d’une petite
quantité v et le piston est arrivé à fin de course
côté gauche. La distance v représente )’avance
linéaire à l’admission.
L’échappement au même instant est ouvert
d’une quantité v1 qui représente l’avance
linéaire à l’échappement. D’après ce que nous
avons dit précédement, les recouvrements inté.
rieurs étant plus petits que les recouvrements
extérieurs, v1 est plus grand que v, et
l’échappement au côté droit se fera un peu
avant l’admission au côté gauche.
La bielle P et la manivelle K seront au point
mort, et le rayon de l’excentrique E sera calé
un peu en avance, d’un angle o qui est l’angle
d’avance.

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*