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22 LE GESTE RESPIRATOIRE

raciques. C’est en fait un geste, très complexe,
beaucoup plus que ne l’indiquent les traités classiques,
et qui met en oeuvre un très grand nombre
de muscles.
Nous savons que l’ampliation thoracîque varie de
forme selon que l’homme est couché sur le dos, sur
le côté ou sur la poitrine. Toute gêne à l’expansion
respiratoire sur un point quelconque provoque une
expansion compensatrice d’autres parties du thorax,
et cette compensation est réellement active,
volontaire et appropriée. De même, un point névralgique
intercostal, un épanchement dans la plèvre,
une hydropisie, une colique, une affre cardiaque
nous entraînent à immobiliser certaines parties de
la paroi et à exagérer les mouvements d’autres parties.
L’homme assis, accroupi, ne respire pas comme
l’homme debout; le thorax change de forme quand
on lève un bras, ou les deux, quand on les croise,
quand on porte un objet au bout du bras ou sur
l’épaule, et l’expansion respiratoire subit mille vicissitudes
et mille adaptations.
Certains professeurs de chant obtiennent de leurs
élèves qu’ils modifient leur type respiratoire naturel,
et leur imposent soit la respiration costale supérieure,
soit la moyenne, soit l’inférieure, ou màme
la respiration presque exclusivement diaphragmatique.
Nous pouvons à notre gré porter le sternum
en haut, en avant, le rentrer, respirer en hauteur,
et largeur, plus à droite ou plus à gauche; et il
existe d’ailleurs une danse du thorax qui s’associe
à la danse du ventre, et à laquelle chacun peut
aussi s’entraîner.
C’est donc une chose complexe et variable que le