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35 LE GESTE RESPIRATOIRE

cice normal et à nous expliquer les dangers de ses
multiples viciations.
Nous analyserons ce mécanisme de cavité en
cavité, depuis le nez jusqu’aux alvéoles pulmonaires.
C’est au niveau du poumon que se font les plus
grandes variations de capacité. Cet appareil est donc
un véritable soufflet. Mais toutes les autres parties
de l’arbre aérien y collaborent plus ou moins activement
et adaptent leur forme et la tension de leurs
parois à la circulation de l’air inspiré et expiré.
Aucune notion de cette adaptation générale ne doit
donc êlre négligée et nous aurons à étudier l’adaptation
de chaque partie, tant dans l’effort d’inspiration
que dans celui d’expiration.
Quand l’appareil des cavités pneumatiques se
dilate, la pression de leur contenu aérien tend à
baisser, et diminue en effet, tant que la pénétration
d’une masse d’air complémentaire, correspondant
à la dilatation du contenant, n’a pas rétabli
l’équilibre de pression avec l’extérieur.
Nez.
La pression de l’air diminuant sous les narines,
celles-ci s’affaisseraient, comme pour fermer l’orifice
nasal, si elles ne se raidissaient pas, compenl!
lant par cette tension active l’action aspirati:ice
exercée par la grande ventouse qu’est devenu l’appareil
respiratoire.
Dans une inspiration moyenne, la tension des
narines ne dilate pas l’orifice nasal, mais en maintient
la béance, – ce qu’elles ne font plus , en cas
de paralysie. Mais dans un grand effort d’inspiration,