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39 LE GESTE RESPIRATOIRE

phié, de granulations qui se substituent aux granulations
du pharynx nasal, devenues inutiles et
malades. Le larynx, la trachée et les bronches
souffrent de cette exposition trop directe à l’air
extérieur et s’irritent à leur tour. L’habitude de la
respiration buccale, empêchant les mâchoires de
s’appliquer l’une sur l’autre, laisse croitre follement
les dents, et le défaut, l’arrêt de développement des
cavités nasales se compense par une excavation exagérée
de la voûte palatine, qui forme ogive. Il y a
bien d’autres conséquences sur la croissance, la rectitude
de l’attitude thoracique, le développement
génital, la prédisposition àl’asthme, à l’emphysème,
à la tuberculose, aux angines, aux entérites, aux
nombreuses infections et intoxications que r on
commence aujourd’hui à rattacher à la diathèse
adénoïdienne et que nous nous contenterons de
signaler ici en passant.
Dans l’expiration, les narines n’ont pas à se
maintenir ouvertes; le voile du palais reste abaissé
dans l’expiration nasale, et se relève légèrement
dans la buccale.
Bouche.
Quand le nez est insuffisant, soit par obstruction,
soit” par nécessité d’un grand apport d’air, la bouche
doit s’ouvrir et la respiration se fait buccale.
C’est un geste accessoire qui se décompose ainsi:
Les mâchoires s’écartent l’une de l’autre; non
seulement l’inférieure s’abaisse, mais le plus souvent
aussi la supérieure s’élève par le renversement
de la tête en arrière, qui permet le redressement
du coude bucco-pharyngien; les lèvres s’ouvrent, se