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40 LE GESTE RESPIRATOIRE

tendent, se portent légèrement en avant ou s’étirent
en dehors.
La langues’ efface, s’aplatit derrière les :dents, se
fait toute petite dans la cavité buccale agrandie, de
façon à faciliter le passage de l’air depuis l’orifice
labial jusqu’à l’orifice guttural. Dans l’expiration les
mêmes effets se proiluisent, mais moins prononcés.
Gosier.
Ce dernier s’agrandit par le redressement du
voile du palais et .par son élévation vers la voûte
du pharynx, qu’il oblitère, sépara.nt ainsi le pharynx
guttural du pharynx nasal, presque aussi complètement
que dans la. d6glutilion.
Les piliers s’effacent aussi latéralement, comme
si les amygdales se rangeaient pour le passage de
l’air.
L’épiglotte est plus libre que dans la respiration
nasale· elle s’écarte de la base de la langue, se dressant
d~ns la cavité pharyngée au-dessus du vestibule
du larynx. Cette attitude, nécessitée par l’effacement
et l’aplatissement de la langue, a pour résultat
de protéger les voies respiratoires inférieures
contre l’intrusion de corps étrangers, plus à redouter
dans la _respiration buccale que d11-ns la nasale.
Larynx.
Dans le larynx, même effacement des saillies
contre les parois. Le redressement de l’épiglotte
en position moyenne permet l’évasement des replis
membraneux qui la rattachent aux régions postérieures
du larynx. Le vestibule de la glotte s’offre