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43 LE GESTE RESPIRATOIRE

paroi thoracique. Cette double membrane est la
plèvre. Le bloc de la grappe pul~nonaire, n’ad~ère
en aucun point à la paroi lhoractque ; neanmoms,
par le jeu de la plèvr·e, il lui reste exacte~ent
appliqué et épouse tous ses mouvements, la suivant
dans ses diverses atliludes et se conformant aux
moindres varialions de sa capacité.
Thorax.
L’extrême élasticité du tissu pulmonaire et bronchique
permet au poumon, à la masse des cavités
pneumatiques, de s’adapter sans. cesse à toutes les
variations de forme et de capacité de la cage thoracique.
. , .,
Cette cage est conique, aplatie d avant en ~rr!er~,
et formée d’un double gril, les côtes, qm s articulent
en avant avec un os plat, le sternum, et en
arrière avec la colonne des vertèbres dorsales. Pour
en bien comprendre la structure et le mécanisT?e,
il faut se figurer, dou~e fois superposée, la format10n
suivante.
Une vertèbre en arrière. A cette vertèbre sont
arliculées, à droite et à gauche, deux côtes embrassant
la cavilé thoracique cl venant s’attacher en
avant à un plastron qui esl le st.ernum. .
Voyons d’abord celle formal10n type, nous smvrons
ensuite ses variations de haut en bas de
l’appareil thoracique.
Chaque vertèbre est constituée par un. corps
cylindrique, plus large que haut, et massif. Ces
corps vertébraux s’empilent l’un sur l’autre, séparés
par un petit matelas cartilagineux, en !orme ~~
lentille biconvexe, qui permet une certame laxite