46 LE GESTE RESPIRATOIRE

latérales de vertèbre à vertèbre assure une forte
stabilité à l’appareil vertébral, tout en lui permettant
de grandes variations d’attitudes.
C’est sur la vertèbre ainsi solidement calée que
s’articulent les côtes, en arrière du corps. au point
où commence le pont sous lequel passe la moelle.
Une côte est un arc osseux aplati, qui présente
trois courbures. Tout d’abord elle s’incurve pour
suivre la rotondité du tronc thoracique, convexe en
dehors, concave en dedans; cette courbure embrasse
le poumon. En aITière la côte est même coudée,
formant, de chaque côté de la colonne vertébrale,
l’aplatissement du dos.
De plus la côte s’abaisse sous le bras, pour
remonter vers le sternum ; son bord supérieur est
concave, et cela est surtout marqué pour les côtes
supérieures.
Enfin la côte est légèrement tordue, surtout vers
le bas du thorax.
Chaque côte a, à son extrémité postérieure, une
tête qui s’articule avec une facette située en arrière
du corps de la vertèbre, en haut, et aussi sur une
autre petite facette creusée sur le bas de la vertèbre
sus-jacente. L’apophyse transverse de }a vertèbre
joint la côte un peu en dehors et s’articule
avec une tubérosité qu’elle présente. ,Des ligaments
rattachent solidement la côte à la vertèbre, tout
en lui laissant une grande liberté de mouvement.
Cette région costo-vertP.brale est assez rigide; il
y a articulation de parties rigides, mais peu d’élasticité.
En avant, vers le sternum, c’est le contraire;
les parties n’ont plus guère de rigidité ; la côte
devient cartilagineuse, s’articule mollement au
sternum. Tout cet appareil costo-sternal est d’une