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47 LE GESTE RESPIRATOIRE

certaine flaccidité, et ne présente de solidité que
par le rapprochement des côtes qui convergent de
toute la hauteur du thorax pour se ramasser vers
la plaque sternale.
Voyons main tenant les variations de forme et de
grandeur que subit l’ensemble de ces douze appareils
superposés.
La colonne vertébrale, dans toute la région respiratoire,
est incurvée de façon à former une concavité
antérieure et une convexité postérieure; c’est cette
incurvation qui arrondit le dos. Les corps vertébraux
sont de plus en plus gros de haut en bas;
celui de la douzième vertèbre est plus du double de
celui de la première dorsale. Il y a d’autres diITérences
qui sont sans grand intérêt au point de vue
de la respiration.
Au niyeau des côtes, les différences sont sensibles.
Leur longueur s’accroît de la première (8 cm.) à la
huitième (32 cm.) pour diminuer jusqu’à la douzième
(:li cm.).
La forme générale du ~n’orax nous montre les
variations particulières à chaque segment. Les sept
premières côtes s’articulent directement au sternum,
les 8°, 9• et :f.O• s’y suspendent par un long bras cartilagineux
commun, la :li• el la i2° restent flottantes
dans la paroi sans allei11J.1·e le sternum, ce sont les
fausses côtes.
La partie la plus rigide de la cage thoracique, sa
tige et son support, est la paroi postérieure; de ce
côté nulle variation de capacité. C’est sur cette tige
vertébrale que vont s’agiter les douze branches costales,
de chaque côté.
Toutes ces côtes longues et flexueuses, flexibles
même _dans une certaine mesure, sont unies entra