48 LE GESTE RESPIRATOIRE

elles par des fibres musculaires (muscles intercostaux)
qui complètent la paroi thoracique, formée
ainsi d’une série d’anneaux alternativement rigides
et contractiles. C’est un véritable soufflet à parois
élastiques.
Ces fibres interco.stales descendent d’une côte à
l’autre; une couche externe est formée de fibres
obliques en avant, plus épaisses vers le dos ; une
couche interne, plus forte au contraire du côté du
sternum, est composée de fibres obliques en arrière.
Comment joue cette paroi vivante formée de tiges
osseuses rigides, mais mobiles et même douées
d’une certaine flexibilité, reliées entre elles par des
muscles, couvertes de muscles extérieurs, soumises
à tant d’actions diverses et opposées dans un mécanisme
néanmoins cohérent el harmonieux?
Nous savons que dans l’inspiration, la capacité
thoracique s’accroit et que par conséquent sa paroi
grandit et s’étale en surface. L’inverse a lieu dans
l’expiration.
Si, dans un fort mouvement d’inspiration, nous
appliquons nos mains sur la paroi costale, de chaque
côté, les extrémités des doigts embrassant les côtes
et s’insinuant autant que possible dans leurs intervalles,
nous constatons que l’appm·eil des côtes tout
entier s’élève en se dilatant, et que les espaces intercostaux
s’agrandissent légèrement, comme si les
côtes s’espaçaient,
Donc. trois mouvements.
i 0 Elévation de l’appareil costal.
2° Expansion de la pa1·oi costale en dehors.
3° Espacement des côtes et agrandissement
de la paroi.
L’inverse a lieu dans l’expiration.